DOI Heft:
[Procès-verbaux des séances]
DOI Artikel:Séance du Comité du 6 octobre 1862
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.19859#0137
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romaine d'Ossemont, dont M. Ravenez, dans sa traduction de YAlsace illus-
tree, donne des details assez circonstancies. II ignore ce que ces poteries
sont devenues. Plusieurs d'enlre elles presentent sur leurs fragments des
scenes de gladiateurs.
Le meme correspondanL transmet la copie d'un acte de bapteme, tire
d'un registre de l'eglise collegiale de Beifort, de 1671 ä 1690, dans lequel
le marechal Vauban figure comme parrain. II en joint un autre, date de
1683, oü figurent, comme parrain et marraine, le dauphin de France et
la reine de France Marie-Therese d'Autriche, epouse de Louis XIV.
Remerciments et depöt dans les archives.
M. le eure Siffer, ä Weyersheim, envoie une notice sur la pierre tombale
du tres-noble et tres-brave Chevalier Wolfgang-Theodoric Branshied (Bran-
scheid) , conservee dans la cour du presbytere de la Wanzenau. Elle repre-
sente, d'un cöte, le Chevalier, cuirasse, les mains jointes, et agenouille
sur un coussinet devant l'image de Christ sur la croix, qui occupe le milieu
de la pierre, de l'autre le casque surmonle d'un double panache ä plumes
ondoyantes.
L'epitaphe est ainsi coneue :
nobilissimo et perstrenvo vlro. d. wolfgango
Theodorico Branshied. gejnerosae svae fami
liae vltimo. qvi aetatem in caesarvm et catholico r vm
regvm stipendiis fortiter exegit. et sexta jv.ny
anno 1613 die expiravit. dvlcissimo avo gratvs
ex filia nepos Georg: Theod: a Wangen
posvit . Orate pro dettis.
D'apres cette inscription, il semhle evident que le Chevalier Wolfgang-
Theodoric Branscheid etait le demier de sa race, qui s'est eleinte dans la
progeniture feminine des barons de Wangen. George-Theodoric de Wan-
gen, qui a place la pierre, etait bailli provincial del'Ortenau etchambellan
de l'archiduc Leopold-Guillaume, eveque de Strasbourg. II est issu de Chris-
tophe de Wangen , qui vivait au seizieme siecle.
Le president fait remarquer que la note de Schcepflin sur la famille Bran-
scheid semble de prime abord en contradiction avec l'enonce de la pierre
lumulaire. — Selon Schcepflin, le dernier de cette famille strasbourgeoise
auraiteteGeorge-Jean, fils de Wolfgang-Theodoric, et ce George-Jean au-
rait ete tue d'un coup d'epee dans son Iii, au commencement du dix-sep-
romaine d'Ossemont, dont M. Ravenez, dans sa traduction de YAlsace illus-
tree, donne des details assez circonstancies. II ignore ce que ces poteries
sont devenues. Plusieurs d'enlre elles presentent sur leurs fragments des
scenes de gladiateurs.
Le meme correspondanL transmet la copie d'un acte de bapteme, tire
d'un registre de l'eglise collegiale de Beifort, de 1671 ä 1690, dans lequel
le marechal Vauban figure comme parrain. II en joint un autre, date de
1683, oü figurent, comme parrain et marraine, le dauphin de France et
la reine de France Marie-Therese d'Autriche, epouse de Louis XIV.
Remerciments et depöt dans les archives.
M. le eure Siffer, ä Weyersheim, envoie une notice sur la pierre tombale
du tres-noble et tres-brave Chevalier Wolfgang-Theodoric Branshied (Bran-
scheid) , conservee dans la cour du presbytere de la Wanzenau. Elle repre-
sente, d'un cöte, le Chevalier, cuirasse, les mains jointes, et agenouille
sur un coussinet devant l'image de Christ sur la croix, qui occupe le milieu
de la pierre, de l'autre le casque surmonle d'un double panache ä plumes
ondoyantes.
L'epitaphe est ainsi coneue :
nobilissimo et perstrenvo vlro. d. wolfgango
Theodorico Branshied. gejnerosae svae fami
liae vltimo. qvi aetatem in caesarvm et catholico r vm
regvm stipendiis fortiter exegit. et sexta jv.ny
anno 1613 die expiravit. dvlcissimo avo gratvs
ex filia nepos Georg: Theod: a Wangen
posvit . Orate pro dettis.
D'apres cette inscription, il semhle evident que le Chevalier Wolfgang-
Theodoric Branscheid etait le demier de sa race, qui s'est eleinte dans la
progeniture feminine des barons de Wangen. George-Theodoric de Wan-
gen, qui a place la pierre, etait bailli provincial del'Ortenau etchambellan
de l'archiduc Leopold-Guillaume, eveque de Strasbourg. II est issu de Chris-
tophe de Wangen , qui vivait au seizieme siecle.
Le president fait remarquer que la note de Schcepflin sur la famille Bran-
scheid semble de prime abord en contradiction avec l'enonce de la pierre
lumulaire. — Selon Schcepflin, le dernier de cette famille strasbourgeoise
auraiteteGeorge-Jean, fils de Wolfgang-Theodoric, et ce George-Jean au-
rait ete tue d'un coup d'epee dans son Iii, au commencement du dix-sep-