NOTIGE
SDR
QUELQUES ANTIQUITES DE LA MONTAGNE DE SÄINTE ODILE
ET DES ENVIRONS.
Les recherches pres des monuraents druidiques dont le comite m'avait
Charge, n'onl pu, ä cause du mauvais temps, etre commencees que le
11 septembre dernier; mais ce qu'un preraier examen m'avait faitsupposer
dejä l'annee derniere — l'existence de galeries ou d'allees couvertes re-
lianl ces monuments, — me parait aujourd'hui un fait hors de doute.
Monuments driiidiques.
Ces deux monuments, sur lesquels l'attention fut eveülee en 1825 par
une publication du professeur Schweighseuser1, presentent, Tun d'eux
surtout, une grande analogie avec ceux du meme genre que l'on voit aux
environs de Saumur, dans la Vendee et en Bretagne.
Le plus grand est situe ä 10 metres environ, le plus petit ä 6 metres du
mur pa'ien.
Ouvert du cöte sud, le premier se compose de deux blocs de gres de
6m,70 de longueur, places presque parallelement ä 2m,2Ü Tun de l'autre,
etd'un troisieme qui , au nord, en forme le fond, mais'aveciine Ouvertüre
laterale de 0m,70 de large, ä Tun des coins, du cöte droit. II est recouvert
plus d'ä moitie par une table ou röche presque plate, de 4 metres de lar-
geur et d'une epaisseur qui varie entre 0m,50 et 0m80; le reste est ä ciel
ouvert. Cette table, ou grosse dalle, n'occupe plus la position qu'on lui voit
dans les monuments analogues. On dirait, ä son inclinaison, que des efforts
qui, heureusement, n'ont pu completementaboutir, ont ete entrepris pour
la deplacer de sa base. Mais qu'est devenue la table qui couvrait la partie
1. Expiration du plan topographique de l'enceinte antique appelee le mur palen, par
J. G. Schweighajuser, et plan du mur, par M. Thomassin. Strasbourg, chez .T. H. Heitz, 1825.
SDR
QUELQUES ANTIQUITES DE LA MONTAGNE DE SÄINTE ODILE
ET DES ENVIRONS.
Les recherches pres des monuraents druidiques dont le comite m'avait
Charge, n'onl pu, ä cause du mauvais temps, etre commencees que le
11 septembre dernier; mais ce qu'un preraier examen m'avait faitsupposer
dejä l'annee derniere — l'existence de galeries ou d'allees couvertes re-
lianl ces monuments, — me parait aujourd'hui un fait hors de doute.
Monuments driiidiques.
Ces deux monuments, sur lesquels l'attention fut eveülee en 1825 par
une publication du professeur Schweighseuser1, presentent, Tun d'eux
surtout, une grande analogie avec ceux du meme genre que l'on voit aux
environs de Saumur, dans la Vendee et en Bretagne.
Le plus grand est situe ä 10 metres environ, le plus petit ä 6 metres du
mur pa'ien.
Ouvert du cöte sud, le premier se compose de deux blocs de gres de
6m,70 de longueur, places presque parallelement ä 2m,2Ü Tun de l'autre,
etd'un troisieme qui , au nord, en forme le fond, mais'aveciine Ouvertüre
laterale de 0m,70 de large, ä Tun des coins, du cöte droit. II est recouvert
plus d'ä moitie par une table ou röche presque plate, de 4 metres de lar-
geur et d'une epaisseur qui varie entre 0m,50 et 0m80; le reste est ä ciel
ouvert. Cette table, ou grosse dalle, n'occupe plus la position qu'on lui voit
dans les monuments analogues. On dirait, ä son inclinaison, que des efforts
qui, heureusement, n'ont pu completementaboutir, ont ete entrepris pour
la deplacer de sa base. Mais qu'est devenue la table qui couvrait la partie
1. Expiration du plan topographique de l'enceinte antique appelee le mur palen, par
J. G. Schweighajuser, et plan du mur, par M. Thomassin. Strasbourg, chez .T. H. Heitz, 1825.