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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 1.1862-1863

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[Procès-verbaux des séances]
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Séance du Comité du 22 décembre 1862
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Sous-comité du Haut-Rhin: Séance du Comité du 18 août 1862
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https://doi.org/10.11588/diglit.19859#0170

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— 159 —

celle du 17 novembre ferner, tenues ä Colmar par le sous-comite du
Haut-Rhin, sous la presidence de M. Veron-Reville. L'iusertion dans le
Bulletin est votee.

SOUS-COMITE DU HAUT-RHIN.

Seance du lundi 18 aovit 1862.
Presidence de M. le prefet Paul ODENT.

La seance est ouverte ä 2 heures un quart.

Sont presents : MM. Veron-Reville, vice-president, Chauffour et Liblin,
membres anciens; MM. Meyer, eure de Colmar, et Briele, membres nou-
veaux; MM. Spach, president de la Societe, de Schauenburg et Ringeisen
qui sontvenus, au nom du comite central, installer le sous-comite du
Haut-Rhin.

M. le conseiller Huot, membre de la Societe, assiste ä la seance. M. Veron-
Reville, vice-president, donne lecture d'un projet de reglement addition-
nel constituant le sous-comite du Haut-Rhin, et reglant ses pouvoirs *.

1. M. Spach, au commenoement de la seance, a adresse ä ses collegues, rallocution
suivante :

« En nie rendant ä l'invitation de votre honorable vice-president, je remplis un devoir
de confraternite, et en meine temps je me laisse aller ä une impulsion toute personnelle.
Au moment oii vous allez imprimer une activite precise ä votre comite, au moment oü
vous comptez faire ce que nous vous avions prie d'executer des le inois de fevrier 1857,
j'eprouve le besoin de dessiner encore une Ibis, avec franchise, sans reserve, notre Posi-
tion respective.

« Lorsqu'il y a quatre mois, M. le Prefet du Haut-Rhin nous a fait part, en söance gene-
rale, de votre intention de tenir ä Colmar des seances regulieres, consacrees non-seule-
ment ä des questions d'administration locale, mais a des lectures de memoires, j'ai vu —
et avec moi, mes collegues du Bas-Rhin, presents a la seance, ont cru y voir le germe
d'une Separation. Cette crainte, bien ou mal fondee, devait nous causer quelque 6motion,
non pas comme une 'question d'amour-propre ou de preeminence de Strasbourg sur les
autres fractions de notre Societe alsacienne, mais comme une question d'existence, forte
et imposante, en face de Paris, en face des autres societes savantes de France, de Bel-
gique, de Suisse et d'Allemagne. « Viribus unilis, »teile a ete la devise que j'ai, pourma
part, arboree des le principe, et pour laquelle je ne cesserai de lutter. Mais, je dois
le dire aussi, cette prevision pessimiste, dont j'ai eu quelque peine ä me defendre dans
le premier moment, a ete bien vite considerablement modiüee ä la suite des explications
cordiales donnees par M. le Prefet et par quelques-uns d'entre vous. J'aime ä rester persuade
que le möme recueil continuera ä servir de depöt auquel on conflera une bonne partie
des travaux archeologiques et historiques des deux departements, et que la'facilite de
donner communication de ces travaux ä des confreres plus rapproches que ceux du Bas-
Rhin, sera, non pas un dissolvant, mais un stimulant, et donnera lieu a des produetions
plus frequentes.
 
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