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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 1.1862-1863

DOI issue:
[Procès-verbaux des séances]
DOI article:
Sous-comité du Haut-Rhin: Séance du Comité du 18 août 1862
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.19859#0171

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— 160 —

M. Briele, archiviste du Haut-Rhin, est nomme secretaire du sous-
comite.

M. l'architecte Ringeisen lit une note sur l'importance des chäteaux

d'Eguisheim, pour la restauration desquels une somme de 700 francs,

votee depuis deux ans, ri'a pas encore recu d'eraploi.

o Nous sommes tous, Messieurs, animes du meine desir de conlribuer a la propagation
des etudes d'histoire locale; nous sommes tous passionnes pour nos monuments anciens,
qui ovnent le pays, cliarment uos yeux, et fönt battre nos coeurs. — Mais nous avons en
Alsace, plus que partout ailleurs dans les provinces, peut-ötre, le tort de fractionner nos
ressources intellectuelles et materielles. Je n'ai point cache ;'i mon jeune collegue, a
M. 1'archiviste du Haut-Rhin, ma rnanierc de voir ä cc sujet, lorsqu'il s'est agi de foiider
le nouveau Recueil, connu et apprecie dejä, sous le titre de Curiosiles d'Alsace. A
l'heure presente, etmeme en vue du succes qu'obtiont ä juste titre cettc collection, je ne
puis completement retracter mon premier avis. Nous disseminons des moyens d'aetion,
qui, reunis, obtiendraient des resultats bien plus importants. Al'appui de mon dire, j'au-
rais le droit de vous citer des autorites imposantes, les noms de princes de la sciencequi
s'interessent ä nos efforts. — D'un autre cöte, je eomprends l'excitation que peuvent
trouver les travailleurs du Haut-Rhin dans une publication qui se trouve journellement ä
leur portee, qui ne les fait dependre que de lenrsproprcs convenances, qui ne les soumet
ä aueun retard, et qui donne ä ehacun, sur place et instantanement, la part de satisfaction
legitime, que tout collaborateur d'une oauvre scientiflque Yeut conquerir. — Aussi, les
fondateurs et les auteurs des Curiosites alsaciennes pourront-ils, en derniere analyse,
regarder mes objections comme les symptömes d'une timidite morose et presque. s6nilc,
et aller de l'avant s'en inquieter davantage. — Pour la Societe des monuments historiques
d'Alsace, je reclame, dans les deux departements, et dans le vötre aujourd'hui, des con-
cessions mutuclles que necessite notre attitude provinciale, adoptee, des le principe, de
prefereiice a la physionomie purement departementale, que prennent d'autres reunious
du meme genre, dans les ancienncs provinces francaises, au delä des Vosges. Je vous
conjure donc, Messieurs, tout en vous remerciant des efforts individucls que vous ferez,
pour activer vos travaux, je vous conjure de ne pas rompre t6m6rairement les Mens qui
nous ont unis depuis bientöt six ans, et de faire en sorte que le titre inscrit sur
notre premiere banniere represente toujours une realite et non une fletion de poli-
tesse.

« De notre part, et je sais que j'expose ici l'opinion de nies collegues et de nos co-
societaires du Bas-Rhin, aueune consideration efroite de clocher, aueune suscepfibilite
d'amour-propre, n'entravera notre essor, ne compliquera nos rapports mutuels. J'affirme
une fois de plus que nous n'avons rien ä retrancher de ce qui aete spontanement resolu
dans la seance generale de f6vrier 1857, lorsque, pour la premiere fois, nous nous sommes
felicites du concours du Haut-Rhin et que nous avons spontanement demandö qu'un noyau
de membres , choisis parmi les souscripteurs de votre departement, püt nous representer
et parer auxinconvenients de la distance.

En confiant le soin de vous reunir periodiquement au digne magistrat, ä l'auteur erudit
des Ancienries Juridictions de (Alsace, nous avons ete guides par le desir legitime de re-
mettre la direction de vos travaux ä un bomme conciliant, moderateur, passionne pour les
etudes historiques locales, mais sachant aussi rattacher ä un point de vue general, ä un
grand ensemble les faits speciaux recueillis dans les limites de notre province rlienanc.

.N'c perdons point de vue, Messieurs et chers collegues, que l'examen un peu microsco-
pique auquel nous nous livrons, n'a de valeur et de signiDcatiori qu'autant qu'il se rattache
ä l'etude de l'histoire de France, a celle d'Allcmagnc, et meme ä celle de I'Enrope. — !it
 
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