DOI Heft:
[Mittheilungen / Mémoires]
DOI Artikel:Ingold, Augustin Marie Pierre: Le monastère des Unterlinden au treizième siècle
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24953#0236
LE MONASTERE DES UNTERLINDEN
AU TREIZIÈME SIÈCLE1.
I. La Fondation.
Après le prieuré clunisien de Saint-Pierre, l’établissement religieux le
plus ancien de Colmar paraît avoir été le célèbre monastère des Unter-
linden2.
Le récit de sa fondation nous a été conservé dans une sorte de chro-
nique3; nous ne pouvons mieux faire que de la reproduire textuellement4,
en l’accompagnant de quelques notes.
De inchoatione et fundatione monasterii de sub Tilia in Columbaria.
Due honeste vidue satis nobiles et devote fuerunt in columbaria residentes.
Quarum uua dicebatur5 de Mittelnheim. Alia6 de herencheim7. Que inspirate
divinitus ad consilium fratris Waltheri8 lectoris fratrum predicatorum argenti-
nensium cuius mentio habetur in vitas fratrum monaslcrium construere propo-
nebant. Révélant igitur consilium suum vicinis viduis ut audiant quid loquantur.
Plures9 ex eis ex hoc multum gavise. Gonsiliis et auxiliis eos cum magna diligentia
1. Ce travail sur les Unterlinden au treizième siècle comprendra quatre divisions: la fon-
dation, les regestes, les renseignements historiques fournis par les Obituaires et le Livre des
Vies ; enfin, d’après tous ces documents, la liste des prieures.
2. Voir cependant Mossmann, Les Établissements de bienfaisance à Colmar au treizième
siècle (Revue d'Alsace, 1856, p. 253) et Huot, La commanderie de Saint-Jean à Colmar.
3. Elle se trouve en tête de l’Obituaire des Unterlinden, Bibliothèque de la ville de Colmar,
Ms. 576, qui paraît avoir été commencé vers le milieu du treizième siècle. Cette chronique a
été recopiée en tête de l’Obituaire des Dominicains de Colmar (Ms. E 3 1 du f. des Dom. de
Colmar, Archives départementales), manuscrit qui est un peu postérieur au premier.
Ce second manuscrit contient quelques variantes que nous indiquerons en note.
4. Ce récit a été publié par Dom Pitra, k la suite de sa Lettre au P. Lacordaire sur les
Unterlinden. Mais, outre que son texte n’est pas entièrement exact, l’opuscule est si rare, que
le récit en question peut passer pour inédit.
5. Agnes. (Obituaire des Dominicains.)
6. Agnes. (Ibid.)
7. Herenkeim. (Ibid.)
8. Sur ce célèbre dominicain cfr. Schmidt, Notice sur les Dominicains de Strasbourg,
Bulletin de 1874—75, page 168.
9. Igitur. (Obituaire des Dominicains,)
AU TREIZIÈME SIÈCLE1.
I. La Fondation.
Après le prieuré clunisien de Saint-Pierre, l’établissement religieux le
plus ancien de Colmar paraît avoir été le célèbre monastère des Unter-
linden2.
Le récit de sa fondation nous a été conservé dans une sorte de chro-
nique3; nous ne pouvons mieux faire que de la reproduire textuellement4,
en l’accompagnant de quelques notes.
De inchoatione et fundatione monasterii de sub Tilia in Columbaria.
Due honeste vidue satis nobiles et devote fuerunt in columbaria residentes.
Quarum uua dicebatur5 de Mittelnheim. Alia6 de herencheim7. Que inspirate
divinitus ad consilium fratris Waltheri8 lectoris fratrum predicatorum argenti-
nensium cuius mentio habetur in vitas fratrum monaslcrium construere propo-
nebant. Révélant igitur consilium suum vicinis viduis ut audiant quid loquantur.
Plures9 ex eis ex hoc multum gavise. Gonsiliis et auxiliis eos cum magna diligentia
1. Ce travail sur les Unterlinden au treizième siècle comprendra quatre divisions: la fon-
dation, les regestes, les renseignements historiques fournis par les Obituaires et le Livre des
Vies ; enfin, d’après tous ces documents, la liste des prieures.
2. Voir cependant Mossmann, Les Établissements de bienfaisance à Colmar au treizième
siècle (Revue d'Alsace, 1856, p. 253) et Huot, La commanderie de Saint-Jean à Colmar.
3. Elle se trouve en tête de l’Obituaire des Unterlinden, Bibliothèque de la ville de Colmar,
Ms. 576, qui paraît avoir été commencé vers le milieu du treizième siècle. Cette chronique a
été recopiée en tête de l’Obituaire des Dominicains de Colmar (Ms. E 3 1 du f. des Dom. de
Colmar, Archives départementales), manuscrit qui est un peu postérieur au premier.
Ce second manuscrit contient quelques variantes que nous indiquerons en note.
4. Ce récit a été publié par Dom Pitra, k la suite de sa Lettre au P. Lacordaire sur les
Unterlinden. Mais, outre que son texte n’est pas entièrement exact, l’opuscule est si rare, que
le récit en question peut passer pour inédit.
5. Agnes. (Obituaire des Dominicains.)
6. Agnes. (Ibid.)
7. Herenkeim. (Ibid.)
8. Sur ce célèbre dominicain cfr. Schmidt, Notice sur les Dominicains de Strasbourg,
Bulletin de 1874—75, page 168.
9. Igitur. (Obituaire des Dominicains,)