Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace (2.Sér. 18.1897)

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Nachdem der Yorsitzende dieselbenmit kurzen
Worten freundlich begrüssl und ihoea für ihr
zablreiches Erscheinen gedankt, erklârt er, dass
in Folge der Abwesenheit beider Herren Sekrelâre
(Herr R. Reuss hat bekanntlich Elsass verlassen,
und Herr Seyboth ist aus Gesundheitsrtlcksichten
abwesend), er selbst es übernehmen muss, den
jàhrlichen Bericht zu erstatten. Doch môclite er
zuerst, da am vorigen 5. Dezember die Gesell-
scbaft ibr vierzigstes Jahr zurückgelegt hat, auf
die Entstehung der Geseilschaft undihre âltesten
Mitglieder einen pietâtvollen Rückblick werfen.

Die Geseilschaft wurde gegründet am 5. De-
zember 1855 in einer Versammlung, zu welcher
der damalige Prâfekt des Nieder-Rheins, Herr
Migneret, die hervorragendsten Mânner des Be-
zirks eingeladen batte. Zum Prasidenten wurde
der Bezirksarchivar Herr Ludwig Spach erwàhlt ;
ihm wurden beigesellt: Piton, der bekannte
Verfasser des Strasbourg illustré; Andréas
Jung, der populâre Stadtbibliothekar; Heilz, der
gelehrte Buchdrucker und Schriftsteller; Louis
Levrault; Klotz, dem man die Bestaurirung des
Miinsterchors verdankt; Abbé Straub, damais
Lehrer am Kleinen Seminar und schon rühmlich
als Ârchâolog bekannt; Max von Ring; Drion, Prà-
sident am Gerichte zu Schlettstadt; und Herr
Victor Guerber, ehemaliger Lehrer der Archào-
logie am Priesterseminar, damais Pfarrer zu
Hagenau. Einige Monate spater wurde das Comité
ergânzt durch die Herren Gèneralvikar Schir, der
das Odilienkloster restaurirt hat; Dr. Eissen;
Petit-Gérard, den berühmten Strassburger Glas-
maler; Ch. Bœrsch ; Arth und Ohleyer, die ver-
dienten Forscher des Zaberner und Weissenburger
Landes; Grass, den Bildhauer der Strassburger
Domhütte; Ringeissen, den um die Geseilschaft
sehr verdienten Schlettstadter Baumeister; und
den Schlossherrn von Kintzheim, Baron Mathieu-
Faviers.

Zugleicb regte sich Ober-Elsass, dem der vierte
Theil der Vereinsmitglieder angehôrte, so dass
5 oberelsassische Mitglieder dem Comité zuge-

M. le chanoine Dacheux souhaite la bienvenue
aux membres présents et les remercie d’avoir
répondu à l’appel du Comité. La société ayant
perdu l’un de ses secrétaires en la personne de
M. Rod.Reuss, et l’autre, M. Seyboth, étant absent
pour raison de santé, il est dans le cas de faire à
leur place un rapport sommaire sur les travaux
de l’année écoulée. Mais auparavant il rappelle
à l’assistance que le 5 décembre dernier la So-
ciété a achevé la quarantième année de son exis-
tence, et à cette occasion il demande la permission
de jeter un coup d’œil rétrospectif sur l’histoire
de ses débuts et ses premiers fondateurs.

Fondée dans l’Assemblée convoquée le 5 décem-
mbre 1855 par M. Migneret, alors préfet du Bas-
Rhin, et à laquelle avaient été invités toutes les
notabilités de l’Alsace, la Société appela à la pré-
sidence l’archiviste du département, M. Louis
Spach, auquel furent adjoints MM. Piton, l’auteur
bien connu du Strasbourg illustré; André Jung,
le savant bibliothécaire de la ville; Heitz, l’impri-
meur érudit; Louis Levrault, l’historien ; Klotz,
le restaurateur du chœur de la cathédrale; l’abbé
Straub, alors jeune professeur au Petit-Séminaire,
mais déjà archéologue renommé; Max de Ring,
l’infatigable explorateur des tumulus des bords du
Rhin ; Drion, président du tribunal de Schlesladt,
et l’abbé Victor Guerber, ancien professeur d’ar-
chéologie au Grand-Séminaire et curé de Hague-
nau, dont il venait d’écrire l’histoire. Quelques
mois plus tard, le 5 février 1856, une nouvelle
Assemblé générale complétait le Comité en lui
adjoignant MM. le vicaire-général Schir, le zélé
restaurateur de Sainte-Odile; le Dr Eissen, qui
devait un jour présider la Société; Petit-Gérard,
le peintre-verrier de la cathédrale, dont il res-
taura si soigneusement les vitraux; Charles
Bœrsch; Arth et Ohleyer, les explorateurs du pays
de Saverne et de Wissembourg; Grass, le sculp-
teur de l’Œuvre Notre-Dame; Ringeissen, l’archi-
tecte de Schlestadt, qui devait rendre tant de
services à la Société; enfin le châtelain de Kintz-
heim, baron Matthieu de Faviers.

Entre temps le Haut-Rhin s’était ébranlé, et
comme il fournissait le quart des membres de la
Société, on adjoignait au Comité de Strasbourg