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Celle Chancellerie communiquait par une galerie couverte et qui passait
au-dessus de la rue des Serruriers avec le nouvel Hôtel-de-Ville construit
en 1583 par Specklin sur l’emplacement de l’église de Saint-Martin.

La salle des Antiquités contenait une grande quantité de vases et de
monuments romains trouvés dans la ville et les environs, la première
presse qui avait servi à Mentelin en 1440, une foule de modèles d’armes,
d’instruments de guerre, des plans de constructions et de fortifications.

On y transféra aussi la chambre des XIII, ornée des portraits en pied
de Rodolphe II, Louis XIV et Louis XV.

On conservait aussi à la Chancellerie le bloc de bois sur lequel on coupait
les deux doigts aux faussaires et aux parjures. — Künast, II, p. 1—89. —
Pp. P.

Pfalz. — (Antiquitàten und Modellkammer auf der.) — Item die erste
press und buchstaben, der allhier zu Strassburg des jahres 1440 in dem
würthshaus zu dem Thiergarten, dorinn Aen. Sylv. ehe er pabst worden,
einen spurium erhielt, von Johann Mentelin (aus wessen geschlecht). —
Künast, II, p. 312. — Pp. P.

4321. Pfennigthurn. — Outre l’évêque Guillaume de Diest, qui, après
avoir été fait prisonnier par les Strasbourgeois à Molsheim, y fut enfermé
avant d’être transféré à la cathédrale au-dessus de la chapelle de Saint-
Jean, on y tint également prisonnier le comte Louis de Nassau, pris à la
bataille de Nancy par Marx d’Eckwersheim ; celui-ci, qui était capitaine à la
solde de la ville, eut dû lui remettre son prisonnier, mais il voulut s’ap-
proprier la rançon et l’enferma dans son château de Ramstein. L’ammeistre
Pierre Schott réussit à le lui enlever, le ramena à Strasbourg, et le comte
de Nassau dût payer 30000 gl. de rançon.

La bannière de la ville y était aussi conservée. K. dit qu’elle était de
taffetas double, blanc et rouge, avec la sainte Vierge et l’enfant Jésus au
milieu, peinte et dorée. Il devait y avoir pour 80 ducats d’or. Elle avait
7 aunes et demie de hauteur sur 6‘/2 de largeur.

Il s’y trouvait encore une autre bannière moins grande.

Le receveur de la ville avec son secrétaire y avaient leur logement. On
conservait au Pfennigthurn le trésor de la ville et la partie la plus impor-
tante de ses archives. Trois employés supérieurs y centralisaient les fonds
recueillis chaque semaine par les autres administrations; ils avaient aussi
le soin des emprunts et du grand livre. A la Monnaie la ville prêtait de
l’argent sur gage, et là elle recevait les prêts. — Künast, II, p. 93—128.
- Pp. P.