DOI issue:
No. 3
DOI article:Ryszkiewicz, Andrzej; Pesne, Antoine [Ill.]: Portrait du Baron Knyphausen par Antoine Pesne
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.17137#0092
verrons des conceptions et motifs pas trop eloignes et parlant une langue proche. Je rappelle,
par exemple, le portrait de femme par P. Ricclii (Gallcria Estense a. Modene), ou 1'auteur du
portrait inserait le modele du portrait sur le fond du rideau et amenait a poser 1'enfant noir;
ainsi que 1'effigie en pied de Julie d'Este par Sante Peranda (Palais du Priuce de Mantoue10)
avec une negresse ecartant une tenture. On pourrait du reste, en parcourant du regard l'oeuvre
d'Andrea Celesti, qui a Venise prodigait a Pesne ses conseils, y trouver raeme des motifs rap-
proches, par exemple la disposition de la cordeliere, houppes et tenture dans la fresque de Celesti
a la Villa Rinaldi Barbini a Asolo, provenant de Pannie 1705 —170711. Mais des recnerches tel-
lement pedantescpies ne donnent pas grandę chose. On doit plutót determiner le milieu dans
lequel l'oeuvre prenait place, l'atmosphere artisticjue de laąuelle elle emanait. On peut la de-
terminer d'un cóte comme la belle tradition de Veronese et du Tintoret, encore continuellement
vivante jusqu'alors, de 1'autre — la peinture des portraits venitiens de la breche de sei- et set-
tecento: Sebastiano Ricci avant tout, mais aussi Ghislandi et Bombelli. Parmi eux se situe avec
eclat le portrait de Knyphausen: il occupe une position marąuante et tres individuelle a. la fois.
10. Repr.: Arte Venela, XII, 1958, p. 131.
11. N. Ivanoff, ,,Gli affieschi del Liberi e del Celesti nella vflla Rinaldi Barbini di Asolo", Arte Vencta, III, 1949, p. 113.
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5. Antoine Pesne, Escjuisse pour le portrait
de Friedrich-Ernst von Knyphausen, vers 1707,
Musee National de Varsovie, detail.
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par exemple, le portrait de femme par P. Ricclii (Gallcria Estense a. Modene), ou 1'auteur du
portrait inserait le modele du portrait sur le fond du rideau et amenait a poser 1'enfant noir;
ainsi que 1'effigie en pied de Julie d'Este par Sante Peranda (Palais du Priuce de Mantoue10)
avec une negresse ecartant une tenture. On pourrait du reste, en parcourant du regard l'oeuvre
d'Andrea Celesti, qui a Venise prodigait a Pesne ses conseils, y trouver raeme des motifs rap-
proches, par exemple la disposition de la cordeliere, houppes et tenture dans la fresque de Celesti
a la Villa Rinaldi Barbini a Asolo, provenant de Pannie 1705 —170711. Mais des recnerches tel-
lement pedantescpies ne donnent pas grandę chose. On doit plutót determiner le milieu dans
lequel l'oeuvre prenait place, l'atmosphere artisticjue de laąuelle elle emanait. On peut la de-
terminer d'un cóte comme la belle tradition de Veronese et du Tintoret, encore continuellement
vivante jusqu'alors, de 1'autre — la peinture des portraits venitiens de la breche de sei- et set-
tecento: Sebastiano Ricci avant tout, mais aussi Ghislandi et Bombelli. Parmi eux se situe avec
eclat le portrait de Knyphausen: il occupe une position marąuante et tres individuelle a. la fois.
10. Repr.: Arte Venela, XII, 1958, p. 131.
11. N. Ivanoff, ,,Gli affieschi del Liberi e del Celesti nella vflla Rinaldi Barbini di Asolo", Arte Vencta, III, 1949, p. 113.
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5. Antoine Pesne, Escjuisse pour le portrait
de Friedrich-Ernst von Knyphausen, vers 1707,
Musee National de Varsovie, detail.
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