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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1924

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Discours de M. jean Guiffrey, président de la Société
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https://doi.org/10.11588/diglit.19274#0104

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— 92 —

de l’Ecole des chartes en 1878 et entra la même année au
Cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale, dont
il devint le conservateur en 1892. Cinq ans plus tard, il
entrait à l’Académie des inscriptions et belles-lettres; il
professait, depuis 1903, la numismatique au Collège de
France. Son activité était très grande, son érudition très
vaste et très sûre. Il publia un nombre considérable d’ou-
vrages qui font le plus grand honneur à notre pays. Sa
mort est une perte irréparable, non seulement pour le
Cabinet des Médailles, dont il était l’âme et qu’il eut la
joie d’installer magnifiquement dans son nouveau local,
non seulement pour le Collège de France, pour l’Institut,
non seulement pour la Société des fouilles archéologiques
qu’il avait fondée, mais pour la science et l’érudition
françaises dont il était une des gloires.

Excusez, Mesdames et Messieurs, ce trop long discours,
que je ne veux cependant pas terminer sans avoir rendu
hommage à ceux qui donnent sans ménagement leur
intelligence et leur temps pour assurer la marche normale
et le succès de notre Société. Je suis certain d’être votre
interprète en adressant à notre érudit et actif secrétaire,
M. Ratouis de Limay, notre profonde gratitude. Son dé-
vouement n’a pas de borne et ses deux collaborateurs,
MM. Gabriel Rouchès et Jean Cordey, sont ses émules en
dévouement et en activité. Quant à M. André Ramet, c’est
le parfait trésorier, dont la tâche n’est ni facile ni toujours
agréable, car, croyez-le bien, la solution des problèmes
de trésorerie n’est pas l’apanage exclusif du ministre des
Finances.

Je ne pourrais non plus oublier notre excellent impri-
meur M. Daupeley, qui apporte tous ses soins à nos
publications et qui tient à honneur de maintenir la haute
réputation de sa maison. Peut-être paraît-il quelquefois
sommeiller un peu, ce reproche il le partagerait avec
Homère s’il lui était adressé. Mais, c’est le soin qu’il met
à accomplir son ouvrage qui exige ces délais, et la per-
fection de son travail justifie l’apparente lenteur de son
exécution.

Toute notre gratitude est due encore aux membres du
Comité de direction, dont l’action incessamment éclaire
 
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