DOI Heft:
Rapport de M. Paul Ratouis de Limay, secrétaire, sur l'état des travaux de la Société
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47 francs pour notre Bulletin et de 54 francs pour les
Proces-verbaux de l’Académie d’architecture ; le papier
d’Arches coûtait 20 francs la rame, les corrections sup-
plémentaires n’étaient comptées qu’à raison de 0 fr. 75
l’heure.
En 1924, l’impression de la feuille monte, suivant les
caractères employés, à 145, 168 ou 194 francs, soit, en
calculant sur le chiffre le moins élevé, une augmentation
de 208 °/o. Le papier d’Arches ne vaut pas moins de
go francs la rame, soit 35o °/o de plus; le papier plus
modeste de Voiron que nous employons maintenant pour
notre Bulletin et pour nos Archives coûte 47 francs la
rame. Les corrections ne sont plus comprises dans le prix
de la feuille; elles sont comptées à raison de 3 fr. 80
l’heure, soit avec une majoration de 35o°/o. Frais de bro-
chage et frais d’emballage ont plus que doublé. Il n’est
pas jusqu’aux tarifs postaux qui ne viennent, vous le
savez, d’être fortement majorés, à tel point même que
nous serons sans dqute amenés, l’année prochaine, à
vous demander de nous couvrir des frais d’envoi des pu-
blications que nous vous adressons.
Voici un exemple qui résume toutes les constatations
que je viens, trop longuement peut-être, de vous exposer :
le premier fascicule du Bulletin de 1923, que vous avez
reçu il y a peu de temps, nous aurait coûté, il y a dix
ans, 2,100 francs; sur nos comptes de 1924, il figure pour
la somme de 5,579 francs.
Quel remède employer efficacement pour faire face à
cette situation et assurer notre avenir? Elever le prix de
nos cotisations? Soit; mais alors, si nous voulons, en
échange, ne diminuer en rien l’importance de nos publi-
cations, il faut le majorer en proportion des augmenta-
tions que je vous signalais tout à l’heure, c’est-à-dire de
200%, et le porter à 60 francs.
Votre Comité n’a pas cru devoir adopter une modifica-
tion aussi profonde à nos statuts, persuadé qu’elle n’aurait
pas votre assentiment et qu’elle amènerait même, peut-
être, un certain nombre de nos membres à s’éloigner de
nous. Il a jugé plus rationnel, plus équitable, de continuer
cette année encore, et tout au moins jusqu’à l’achèvement
complet des Procès-verbaux de l’Académie d’architecture,
47 francs pour notre Bulletin et de 54 francs pour les
Proces-verbaux de l’Académie d’architecture ; le papier
d’Arches coûtait 20 francs la rame, les corrections sup-
plémentaires n’étaient comptées qu’à raison de 0 fr. 75
l’heure.
En 1924, l’impression de la feuille monte, suivant les
caractères employés, à 145, 168 ou 194 francs, soit, en
calculant sur le chiffre le moins élevé, une augmentation
de 208 °/o. Le papier d’Arches ne vaut pas moins de
go francs la rame, soit 35o °/o de plus; le papier plus
modeste de Voiron que nous employons maintenant pour
notre Bulletin et pour nos Archives coûte 47 francs la
rame. Les corrections ne sont plus comprises dans le prix
de la feuille; elles sont comptées à raison de 3 fr. 80
l’heure, soit avec une majoration de 35o°/o. Frais de bro-
chage et frais d’emballage ont plus que doublé. Il n’est
pas jusqu’aux tarifs postaux qui ne viennent, vous le
savez, d’être fortement majorés, à tel point même que
nous serons sans dqute amenés, l’année prochaine, à
vous demander de nous couvrir des frais d’envoi des pu-
blications que nous vous adressons.
Voici un exemple qui résume toutes les constatations
que je viens, trop longuement peut-être, de vous exposer :
le premier fascicule du Bulletin de 1923, que vous avez
reçu il y a peu de temps, nous aurait coûté, il y a dix
ans, 2,100 francs; sur nos comptes de 1924, il figure pour
la somme de 5,579 francs.
Quel remède employer efficacement pour faire face à
cette situation et assurer notre avenir? Elever le prix de
nos cotisations? Soit; mais alors, si nous voulons, en
échange, ne diminuer en rien l’importance de nos publi-
cations, il faut le majorer en proportion des augmenta-
tions que je vous signalais tout à l’heure, c’est-à-dire de
200%, et le porter à 60 francs.
Votre Comité n’a pas cru devoir adopter une modifica-
tion aussi profonde à nos statuts, persuadé qu’elle n’aurait
pas votre assentiment et qu’elle amènerait même, peut-
être, un certain nombre de nos membres à s’éloigner de
nous. Il a jugé plus rationnel, plus équitable, de continuer
cette année encore, et tout au moins jusqu’à l’achèvement
complet des Procès-verbaux de l’Académie d’architecture,