DOI Heft:
Nr. 136 (11mars)
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ET DE LA CURIOSITÉ.
79
dans les propriétés particulières de la rue I
Vivienne et de la rue Richelieu « sont complète-
ment isolés des maisons voisines. »
« En ce qui me regarde, monsieur, quand ce
correspondant aura pris la peine de réfuter les
articles que j’ai publiés sur les médailles orien-
tales dans la Revue archéologique et dans la
Revue de numismatique belge, quand il aura
rectifié mes lectures d’inscriptions arabes et dé-
montré des erreurs de philologie ou d’histoire
dans mes mémoires, alors il se sera mis en
situation de faire accepter ses critiques. Mais
jusque-là qu’il me soit permis de m’inscrire
contre ses jugements non motivés et de décliner
sa compétence anonyme.
« Veuillez accepter, monsieur, l’assurance de
ma parfaite considération.
« H. Lavoix. »
BIBLIOGRAPHIE.
JOURNAUX ET REVUES.
La Presse, 5 mars. Études à l’eau-forte de
Francis Seymour Haden, notice et description
de M. Philippe Burly, par M. Paul de Saint-
Victor.
Nous ne savons vraiment quelles lignes isoler, pour
nos lecteurs, dans cette appréciation dont la forme est
tellement exquise, et dont le jugement est si ferme.
L’âme des eaux-fortes de notre ami Haden a été sur-
prise dans ses replis les plus cachés, et traduite en
paroles charmantes. Voici le jugement d’ensemble
sur le volume : « Notre ami et collaborateur M. Phi-
lippe Burty ne pourrait choisir un meilleur moment
pour publier un Œuvre qui va d’emblée prendre
place dans le cabinet des riches amateurs entre ceux
de Rembrandt, de Karel Dujardin et d’Adrien Van
Ostade. Les eaux-fortes de M. Seymour Haden sont
de la qualité qui semblait perdue : de celle des
maîtres. »
Le Moniteur, o mars. Peintures de M. Robert
Fleury au nouveau Tribunal de commerce, par
M. Théophile Gautier. Ph. B.
LIVRES.
Histoire des arts industriels au moyen âge
et à l'époque de la renaissance, par Jules La-
barte. Tome IIIe. Un vol. in-8 de 718 pages,
avec gravures sur bois. A. Morel. Paris, 1866.
La Gazette des Beaux-Arts (tome XIX, p. 120 et
passim; 248 et passim) a déjà rendu justice aux deux
premiers volumes de cet important ouvrage de
M. Jules Labarte et à l’Album qui l’accompagne. Au-
jourd’hui nous nous contentons d’annoncer l’appari-
tion du 3e volume, où l’auteur traite de l’ornementa-
tion des manuscrits, de la peinture sur verre et d’une
partie de l’émaillerie.
L’ornementation des manuscrits, étudiée dans tous
ses développements depuis Constantin jusqu’au xvie
siècle en Orient et dans toutes les parties de l’Occi-
dent, remplit à elle seule 326 pages.
L’histoire de la peinture sur verre, qui brilla en
France d’un si grand éclat, est racontée en 50 pages.
L’etude de l’émaillerie, dans ses origines en Orient
et même dans l’antiquité, et celle de ses monuments
à Bysance, en Allemagne et à Limoges durant le
moyen âge seul, emplit la tin du volume, soit 332
pages.
Dans cette dernière partie, M. J. Labarte a repris
la question de YElectrum, qui a soulevé un si grand
débat entre lui et M. Ferdinand de Lasteyrie.
Quel nom l'or émaillé a-t-il reçu des
Grecs? etc., par M. Jules Labarte. In-4 de 32
pages. À. Morel. Paris, 1866.
Tirage à part du chapitre du précédent ouvrage
(édition in-4) relatif à la question de YElectrum..
A. D.
Histoire des peintres de toutes les écoles.
Fra Bartholomeo, par M. Paul Mantz. — François
Bassan, par M. Charles Blanc.
TABLEAU
DES
VENTES DE LA SEMAINE
Dimanche 11 mars.
Exposition publique (salle n° 7), de 1 heure à
5 heures, des tableaux et objets d’art an-
ciens et modernes composant les collec-
tions de M. le comte de Ch***.
--- (salle n° 1), de 1 heure à 5 heures, de
meubles et autres objets d’art composant
la collection de M. Angelo de Amicci, de
Milan.
- (salle n° 3), d’armes orientales.
-- (salle n° 5), des tableaux anciens formant
la collection de la famille Wismen, de
Bruxelles.
——- (salle n° 5), d’aquarelles et tableaux an-
ciens.
Vente, à Chatillon, canton de Sceaux, 14, rue
de Fentenay, d’une belle collection de
gravures et eaux-fortes.
Lundi 12.
Vente (salle n° 7), de tableaux et objets d’art an-
ciens composant les collections de M. le
comte de Ch***, Me Charles Pillet, com-
missaire-priseur, MM. Mannheim et Feb-
vre, experts.
- (salle n° 1), de meubles et autres objets
d’art composant la collection de M. Angelo
de Amicci, de Milan, Me Delbergue-Cor-
mont, commissaire-priseur, M. Dhios, ex-
pert.
79
dans les propriétés particulières de la rue I
Vivienne et de la rue Richelieu « sont complète-
ment isolés des maisons voisines. »
« En ce qui me regarde, monsieur, quand ce
correspondant aura pris la peine de réfuter les
articles que j’ai publiés sur les médailles orien-
tales dans la Revue archéologique et dans la
Revue de numismatique belge, quand il aura
rectifié mes lectures d’inscriptions arabes et dé-
montré des erreurs de philologie ou d’histoire
dans mes mémoires, alors il se sera mis en
situation de faire accepter ses critiques. Mais
jusque-là qu’il me soit permis de m’inscrire
contre ses jugements non motivés et de décliner
sa compétence anonyme.
« Veuillez accepter, monsieur, l’assurance de
ma parfaite considération.
« H. Lavoix. »
BIBLIOGRAPHIE.
JOURNAUX ET REVUES.
La Presse, 5 mars. Études à l’eau-forte de
Francis Seymour Haden, notice et description
de M. Philippe Burly, par M. Paul de Saint-
Victor.
Nous ne savons vraiment quelles lignes isoler, pour
nos lecteurs, dans cette appréciation dont la forme est
tellement exquise, et dont le jugement est si ferme.
L’âme des eaux-fortes de notre ami Haden a été sur-
prise dans ses replis les plus cachés, et traduite en
paroles charmantes. Voici le jugement d’ensemble
sur le volume : « Notre ami et collaborateur M. Phi-
lippe Burty ne pourrait choisir un meilleur moment
pour publier un Œuvre qui va d’emblée prendre
place dans le cabinet des riches amateurs entre ceux
de Rembrandt, de Karel Dujardin et d’Adrien Van
Ostade. Les eaux-fortes de M. Seymour Haden sont
de la qualité qui semblait perdue : de celle des
maîtres. »
Le Moniteur, o mars. Peintures de M. Robert
Fleury au nouveau Tribunal de commerce, par
M. Théophile Gautier. Ph. B.
LIVRES.
Histoire des arts industriels au moyen âge
et à l'époque de la renaissance, par Jules La-
barte. Tome IIIe. Un vol. in-8 de 718 pages,
avec gravures sur bois. A. Morel. Paris, 1866.
La Gazette des Beaux-Arts (tome XIX, p. 120 et
passim; 248 et passim) a déjà rendu justice aux deux
premiers volumes de cet important ouvrage de
M. Jules Labarte et à l’Album qui l’accompagne. Au-
jourd’hui nous nous contentons d’annoncer l’appari-
tion du 3e volume, où l’auteur traite de l’ornementa-
tion des manuscrits, de la peinture sur verre et d’une
partie de l’émaillerie.
L’ornementation des manuscrits, étudiée dans tous
ses développements depuis Constantin jusqu’au xvie
siècle en Orient et dans toutes les parties de l’Occi-
dent, remplit à elle seule 326 pages.
L’histoire de la peinture sur verre, qui brilla en
France d’un si grand éclat, est racontée en 50 pages.
L’etude de l’émaillerie, dans ses origines en Orient
et même dans l’antiquité, et celle de ses monuments
à Bysance, en Allemagne et à Limoges durant le
moyen âge seul, emplit la tin du volume, soit 332
pages.
Dans cette dernière partie, M. J. Labarte a repris
la question de YElectrum, qui a soulevé un si grand
débat entre lui et M. Ferdinand de Lasteyrie.
Quel nom l'or émaillé a-t-il reçu des
Grecs? etc., par M. Jules Labarte. In-4 de 32
pages. À. Morel. Paris, 1866.
Tirage à part du chapitre du précédent ouvrage
(édition in-4) relatif à la question de YElectrum..
A. D.
Histoire des peintres de toutes les écoles.
Fra Bartholomeo, par M. Paul Mantz. — François
Bassan, par M. Charles Blanc.
TABLEAU
DES
VENTES DE LA SEMAINE
Dimanche 11 mars.
Exposition publique (salle n° 7), de 1 heure à
5 heures, des tableaux et objets d’art an-
ciens et modernes composant les collec-
tions de M. le comte de Ch***.
--- (salle n° 1), de 1 heure à 5 heures, de
meubles et autres objets d’art composant
la collection de M. Angelo de Amicci, de
Milan.
- (salle n° 3), d’armes orientales.
-- (salle n° 5), des tableaux anciens formant
la collection de la famille Wismen, de
Bruxelles.
——- (salle n° 5), d’aquarelles et tableaux an-
ciens.
Vente, à Chatillon, canton de Sceaux, 14, rue
de Fentenay, d’une belle collection de
gravures et eaux-fortes.
Lundi 12.
Vente (salle n° 7), de tableaux et objets d’art an-
ciens composant les collections de M. le
comte de Ch***, Me Charles Pillet, com-
missaire-priseur, MM. Mannheim et Feb-
vre, experts.
- (salle n° 1), de meubles et autres objets
d’art composant la collection de M. Angelo
de Amicci, de Milan, Me Delbergue-Cor-
mont, commissaire-priseur, M. Dhios, ex-
pert.