MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.
Au-dessous de l'inscription, et des deux côtés de l'ouverture, montent deux plantes en partie
fantastiques; mais qui ne sont pas sans rapport avec fe palmier. Autour d'elles grimpe en
spirale une branche légère qui pourrait indiquer l'aman-
dier. Le palmier était consacré à Bacchus Sabazius et à
Mitbras; et l'amandier, à la déesse de la nature, la Cybèle
phrygienne. Ce dernier arbrisseau tirait son origine du
sang impur d'Agdestis, et Attis était né de son fruit.
On voit, dans l'intérieur de l'arcade, quatre peintures :
1 une en face sur le mur d u fond, et les autres contre ! intrados
de la voûte suspendue sur le cercueil. Nous commencerons
par le sujet placé sous la voûte, à droite du spectateur.
Nous avons devant les yeux un banquet de sept prêtres
de Bacchus : le peintre a eu soin de nous rapprendre dans la
légende : SEPTEM PH SACERDOTES- L'usage d ajouter aux tableaux des
inscriptions explicatives aujourd'hui si précieuses, remonte assez
haut. On lit dans Pétrone (Amstel. 1669, p. 80), que chez Trimal-
cion : diûyenter cunosus picfor cum mscWpùone re&ûderat. Au
moyen de la nôtre V1NCENT1VS, nous savons que le pontife sabazien,
indiqué comme le propriétaire du tombeau dans la partie métrique
delà grande inscription, figure ici sous les traits d'un jeune homme
imberbe et couvert d'un haut bonnet phrygien. La salie du banquet
bachique est embellie, comme pour une fête, de guirlandes de fleurs
suspendues au plafond, et le coussin d'appui autour de la table semi-
circulaire (aiy^.3) est splendidement brodé de perles. Des rangées de
perles enrichissent aussi les quatre plats où l'on a servi aux pontifes
une oie, un lièvre, un pâté et un poisson. Huit pains ronds et divisés
par des raies croisées et peintes en rouge accompagnent les plats. Tous les convives portent
la tunique et le manteau, mais de diverses manières. L un des prêtres tient un pain, trois
autres des vases à boire. Deux sont imberbes et trois seulement ont la tête couverte d'une
coiffure conique recourbée au sommet et descendant sur l'épaule gauche. Ces thiares et le
manteau des mêmes personnages sont de pourpre.
Au-dessous de l'inscription, et des deux côtés de l'ouverture, montent deux plantes en partie
fantastiques; mais qui ne sont pas sans rapport avec fe palmier. Autour d'elles grimpe en
spirale une branche légère qui pourrait indiquer l'aman-
dier. Le palmier était consacré à Bacchus Sabazius et à
Mitbras; et l'amandier, à la déesse de la nature, la Cybèle
phrygienne. Ce dernier arbrisseau tirait son origine du
sang impur d'Agdestis, et Attis était né de son fruit.
On voit, dans l'intérieur de l'arcade, quatre peintures :
1 une en face sur le mur d u fond, et les autres contre ! intrados
de la voûte suspendue sur le cercueil. Nous commencerons
par le sujet placé sous la voûte, à droite du spectateur.
Nous avons devant les yeux un banquet de sept prêtres
de Bacchus : le peintre a eu soin de nous rapprendre dans la
légende : SEPTEM PH SACERDOTES- L'usage d ajouter aux tableaux des
inscriptions explicatives aujourd'hui si précieuses, remonte assez
haut. On lit dans Pétrone (Amstel. 1669, p. 80), que chez Trimal-
cion : diûyenter cunosus picfor cum mscWpùone re&ûderat. Au
moyen de la nôtre V1NCENT1VS, nous savons que le pontife sabazien,
indiqué comme le propriétaire du tombeau dans la partie métrique
delà grande inscription, figure ici sous les traits d'un jeune homme
imberbe et couvert d'un haut bonnet phrygien. La salie du banquet
bachique est embellie, comme pour une fête, de guirlandes de fleurs
suspendues au plafond, et le coussin d'appui autour de la table semi-
circulaire (aiy^.3) est splendidement brodé de perles. Des rangées de
perles enrichissent aussi les quatre plats où l'on a servi aux pontifes
une oie, un lièvre, un pâté et un poisson. Huit pains ronds et divisés
par des raies croisées et peintes en rouge accompagnent les plats. Tous les convives portent
la tunique et le manteau, mais de diverses manières. L un des prêtres tient un pain, trois
autres des vases à boire. Deux sont imberbes et trois seulement ont la tête couverte d'une
coiffure conique recourbée au sommet et descendant sur l'épaule gauche. Ces thiares et le
manteau des mêmes personnages sont de pourpre.