Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Cahier, Charles; Martin, Arthur
Mélanges d'archéologie, d'histoire et de littérature (Band 1,4): Collection de mémoires sur l'orfévrerie ... : 4 — Paris, 1856

DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.33563#0157
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
DES GROSSES PASTORALES.

1A7

qui eut lieu en tioo, conduit dans le palais patriarchal: as? /ocutns m Mfn's<p;e curuûAn.s,
secA'At^ ^ciA'cet eAurneis, et datu ast c/Qe/'uG m mana.
Le douzième des Ordres romains publiés par Mabillon renferme des détails semblables
(c. ) n° 79? P- 3ii) - GAi aeata??^ e^taateèa^dfcam ipsnm..., idem e/ectn$ sedet ad deartera?/^
ia .sede porpAyncu, a Ai Prior Aasdicæ ^Saacti Zaa/eatii de paiatio dat ei ferulam rpac est signum
/'eya?uais et eonTctioai^, et c Armes ip^ias Aa^i/icæ et .sacri Zateraaea^ispa/atii, ^aia specmA'ûr Rétro,
apo^to/ora??i RrmcipR data est potesta^ ciaadeadi et aperieadi, etc. L'auteur de cet Ordo est le
cardiual Censio, devenu pape lui-même, en !2t6, sous le nom d'Honorius HL On retrouve
les mêmes circonstances au n" 10 du Cérémonial romain de Grégoire X, le treizième dans
le Recueil de Mabillon, et au n° 20 de rOreA'normm du cardinal Caëtan qui fait suite au
Cérémonial de Grégoire X. Ce dernier est de la fin du X11F siècle, et celui de Caëtan
appartient au commencement du XIV^.
On voit enfin, dans le récit de la prise de possession du palais de Latran par Léon X,
récit dû au maître des cérémonies Paris de Crassis, que les mêmes usages s'observaient en-
core de son temps: Ltnm est, dit-il, ad cnpe/Atm &mcû Xp/aestrC et primo sedens et ^aast jucem,
Pupuuccepd a Priore cemom'corum e/ooes primo, demde /eru/om, in gao acta idea^ Rrior, ca??i
da?^et yèra/aa^, dévd certa oerAet ad p? oposda?u ddasactasmdeÛeei.' diriyere, saacti/vcaF'e et reyere,
at eÿo edâû /a nmo A'Aro ce?emoaâdt, etc. La cérémonie de la tradition de la férule paraît
tombée en désuétude lors de l'élection de Sixte-Quint.
Par l'antique jfera/e des papes faut-il entendre un insigne de leur pouvoir spirituel ï Nous
ne le pensons pas. On aura pu remarquer, dans les témoignages précédents, que 1a férule
ne figurait que dans la prise de possession du palais de Latran , et jamais dans les fonctions
ecclésiastiques. L'autorité qu'elle signalait d'après Censio: sQmtm reyimim's et con^ectionês,
était vraisemblablement une autorité temporelle, et il est à croire que cette férule des
Souverains Pontifes correspondait moins à la crosse des évêques qu'au îexp'M, férule portée par
les empereurs de Byzance.
2° LES ÉvÉQUES. — Quelques auteurs ont prétendu que les évêques ne se servirent de
crosses qu'au IX" siècle. L'erreur est manifeste. On voit, dans le testament de saint Rémi
(V^ siècle), rapporté par Flodoard (Æst. Reci. Rem., 1. I, cb. 18; Marlot, Netrop. Rem.,
t. I, p. i83), que le saint lègue, entre autres choses, à son neveu Prétextât or^enteom ca-
Autom /iyurotum. R semble peu probable qu'un bâton aussi orné fût un simple appui.
D'après une relation du sacre de Philippe T', publié par Duchesne (t. ÏV, p. 161), et
par Marlot (A c., p. 118), on voit qu'au XHF siècle la tradition locale regardait ce bâton
comme une crosse pastorale, puisqu'au moment de sacrer le roi, 1 archevêque Gervais, le
montrant au prince, déclare que ce bâton avait été envoyé à saint Rémi par le pape IÏ01-
misdas, en le créant primat des Gaules, et que de là provenait le droit de sacrer les rois,
 
Annotationen