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https://doi.org/10.11588/diglit.33563#0219
GROSSES A SERPENT MORDANT UNE POMME.
209
i'autel éternel par les mains du saint ange, c'est-à-dire de saint Michel? Jnàe /iæc per/èrr?
per um/eù Du m u/ture Dtum. D'autres en décideront. Cette explication
qui n'a rien d'invraisemblable aurait l'avantage de se combiner parfaitement avec celle de la
partie inférieure. Puisque le sacrifice de l'autel est le même que celui de la croix, rien n'em-
pêche d'attribuer à l'un aussi bien qu'à l'autre l'effet de la pacification du monde. Quoi qu'il
en soit, ce dernier monument est exécuté avec une énergie de verve et une élévation d'idéal
qui font sentir les grandes époques et les grands maîtres, il appartient à M. Carrand.
§ VH.
CROSSES A SERPENTS MORDANT UNE POMME, OU LA GUEULE VIDE.
Au lieu de brouter le feuillage, le dragon de nos crosses porte quelquefois une pomme à la
gueule. La figure 53 nous l'a fait voir dans cette attitude, et l'ensemble des scènes nous
en révélait le sens. Cette même figure nous servira à comprendre la crosse en pierre (jùy. y5)
où le même détail est isolé. Je l'ai dessinée au Puy, sur un
tombeau d évêque du xiv" siècle, placé sous la vieille tour.
On y verra avec intérêt comment s'enroulaient au-dessus
et au-dessous du nœud les courroies des ve/um.
C'est encore une pomme
que j'ai cru voir sur la
crosse du n° y6. Elle est
en fer doré et compte
parmi les plus insignes
reliques de la cathédrale
de Bayonne. On n en sera
pas surpris quand j'aurai
nommé son ancien pos-
sesseur : d'après des do-
cuments très-respectables,
elle a été à l'usage de saint
François de Sales.
Les cinq crosses sui-
vantes nous montrent le
Fig. 75 (A. M., <Fap. Cor.) serpent réduit à sa plus
simple expression. Celle du n" 77 est en ivoire et se trouve à Metz, dans le cabinet de
M. Colchen; l'autre, n° 78, est en bronze et fait partie du musée de Rouen; elle vient des
IV. 2?
209
i'autel éternel par les mains du saint ange, c'est-à-dire de saint Michel? Jnàe /iæc per/èrr?
per um/eù Du m u/ture Dtum. D'autres en décideront. Cette explication
qui n'a rien d'invraisemblable aurait l'avantage de se combiner parfaitement avec celle de la
partie inférieure. Puisque le sacrifice de l'autel est le même que celui de la croix, rien n'em-
pêche d'attribuer à l'un aussi bien qu'à l'autre l'effet de la pacification du monde. Quoi qu'il
en soit, ce dernier monument est exécuté avec une énergie de verve et une élévation d'idéal
qui font sentir les grandes époques et les grands maîtres, il appartient à M. Carrand.
§ VH.
CROSSES A SERPENTS MORDANT UNE POMME, OU LA GUEULE VIDE.
Au lieu de brouter le feuillage, le dragon de nos crosses porte quelquefois une pomme à la
gueule. La figure 53 nous l'a fait voir dans cette attitude, et l'ensemble des scènes nous
en révélait le sens. Cette même figure nous servira à comprendre la crosse en pierre (jùy. y5)
où le même détail est isolé. Je l'ai dessinée au Puy, sur un
tombeau d évêque du xiv" siècle, placé sous la vieille tour.
On y verra avec intérêt comment s'enroulaient au-dessus
et au-dessous du nœud les courroies des ve/um.
C'est encore une pomme
que j'ai cru voir sur la
crosse du n° y6. Elle est
en fer doré et compte
parmi les plus insignes
reliques de la cathédrale
de Bayonne. On n en sera
pas surpris quand j'aurai
nommé son ancien pos-
sesseur : d'après des do-
cuments très-respectables,
elle a été à l'usage de saint
François de Sales.
Les cinq crosses sui-
vantes nous montrent le
Fig. 75 (A. M., <Fap. Cor.) serpent réduit à sa plus
simple expression. Celle du n" 77 est en ivoire et se trouve à Metz, dans le cabinet de
M. Colchen; l'autre, n° 78, est en bronze et fait partie du musée de Rouen; elle vient des
IV. 2?