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MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE,
par saint Grégoire (p. 197)- Du moins ia queue reievée n'est-elle pas sans rapport avec
ces paroles de Job: i/ dressera sa rp/eue comme ua cèdre', et les rênes attachées à la mâ-
choire du monstre offrent une image peu différente de celles de Job lorsqu'il iui fait passer
un anneau par les narines et le montre, ia langue attachée avec une corde pour servir de
jouet aux servantes
Un mot seulement sur le petit côté du sarcophage d'Adaloch où se voient, entre deux
tours, une femme assise et tenant une fleur a la main vis-à-vis un personnage égale-
ment assis qui confie un étendard à un personnage à genoux. Je propose de voir dans
cette scène une cérémonie d'investiture. f/homme assis serait Adaloch confiant à un
avoué séculier la défense des droits renouvelés par l'empereur, à moins quon ne veuille
voir lempereur lui-même dans le personnage assis et Adaloch à ses pieds. Celui-ci, dans la
dernière hypothèse, porterait une tunique assez semblable à celle qui le couvre dans la
scène précédente; mais l'artiste aurait-il pu oublier la couronne de l'empereur? Quant à la
matrone assise, si notre explication est fondée, ce personnage ne peut être que la figure
symbolique de 1a terre féodale soumise à l'évêque.
A U TH UH MAHTiK.
^ Job, XL, 12, Stringit caudam suatn quasi ccdrum.
^ iâdC20. An extrahere poteris Leviathan hamo, et
fune iigabis iinguam ejus?
Numquid poncs circuium in naribus ejus, aut artniila
perforabis maxiiiam ejus?— et accipies eum servutn setn-
piternum... aut Iigabis linguatn ejus?
Num quid iiiudes ei quasi avi, ant iigabis eum anciiiis
tuis?
MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE,
par saint Grégoire (p. 197)- Du moins ia queue reievée n'est-elle pas sans rapport avec
ces paroles de Job: i/ dressera sa rp/eue comme ua cèdre', et les rênes attachées à la mâ-
choire du monstre offrent une image peu différente de celles de Job lorsqu'il iui fait passer
un anneau par les narines et le montre, ia langue attachée avec une corde pour servir de
jouet aux servantes
Un mot seulement sur le petit côté du sarcophage d'Adaloch où se voient, entre deux
tours, une femme assise et tenant une fleur a la main vis-à-vis un personnage égale-
ment assis qui confie un étendard à un personnage à genoux. Je propose de voir dans
cette scène une cérémonie d'investiture. f/homme assis serait Adaloch confiant à un
avoué séculier la défense des droits renouvelés par l'empereur, à moins quon ne veuille
voir lempereur lui-même dans le personnage assis et Adaloch à ses pieds. Celui-ci, dans la
dernière hypothèse, porterait une tunique assez semblable à celle qui le couvre dans la
scène précédente; mais l'artiste aurait-il pu oublier la couronne de l'empereur? Quant à la
matrone assise, si notre explication est fondée, ce personnage ne peut être que la figure
symbolique de 1a terre féodale soumise à l'évêque.
A U TH UH MAHTiK.
^ Job, XL, 12, Stringit caudam suatn quasi ccdrum.
^ iâdC20. An extrahere poteris Leviathan hamo, et
fune iigabis iinguam ejus?
Numquid poncs circuium in naribus ejus, aut artniila
perforabis maxiiiam ejus?— et accipies eum servutn setn-
piternum... aut Iigabis linguatn ejus?
Num quid iiiudes ei quasi avi, ant iigabis eum anciiiis
tuis?