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https://doi.org/10.11588/diglit.3436#0185
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ANNEXE A.
Description des statuettes et bas-reliefs en bronze de la
première et de la deuxième catégorie du catalogue (voir
p. 31 et suiv.), par M. le baron de Witte, memrre de
l'Institut.
Parmi les monuments trouvés dans les fouilles de Dodone, on
distingue tout particulièrement la série des statuettes et celle des
plaques de bronze avec reliefs estampés. Chose digne de remarque,
en considérant l'ensemble de ces monuments, on est surpris au
premier abord de rencontrer dans ces séries un nombre considé-
rable d'objets qui appartiennent à une époque très-ancienne, le
sixième et peut-être le septième siècle avant l'ère chrétienne,
et par conséquent à l'art primitif des Hellènes. Mais cette sur-
prise cesse, quand on songe aux conséquences des guerres ter-
ribles qui ont éclaté vers la fin du troisième siècle avant notre ère
entre la ligue des Étoliens et celle clés Achéens. Ce fut en effet
vers l'an 220 (olympiade cxli, 1) que Dorimachos, général des
Etoliens, ravagea l'Épire et livra au pillage et aux flammes le
temple de Jupiter et les autres sanctuaires de Dodone \ Plus tard,
les Romains, sous le commandement de Paul Emile, vers l'an 1682,
et les Thraces de Mithridate, vers l'an 88 3, achevèrent la des-
truction des édifices sacrés. Les offrandes en métaux précieux
1 Polyb., IV, 67.
2 Strab., VII, p. 322.
Dion. Cass., Fragm., CXVI, éd. Sturz.
23
«s»
ANNEXE A.
Description des statuettes et bas-reliefs en bronze de la
première et de la deuxième catégorie du catalogue (voir
p. 31 et suiv.), par M. le baron de Witte, memrre de
l'Institut.
Parmi les monuments trouvés dans les fouilles de Dodone, on
distingue tout particulièrement la série des statuettes et celle des
plaques de bronze avec reliefs estampés. Chose digne de remarque,
en considérant l'ensemble de ces monuments, on est surpris au
premier abord de rencontrer dans ces séries un nombre considé-
rable d'objets qui appartiennent à une époque très-ancienne, le
sixième et peut-être le septième siècle avant l'ère chrétienne,
et par conséquent à l'art primitif des Hellènes. Mais cette sur-
prise cesse, quand on songe aux conséquences des guerres ter-
ribles qui ont éclaté vers la fin du troisième siècle avant notre ère
entre la ligue des Étoliens et celle clés Achéens. Ce fut en effet
vers l'an 220 (olympiade cxli, 1) que Dorimachos, général des
Etoliens, ravagea l'Épire et livra au pillage et aux flammes le
temple de Jupiter et les autres sanctuaires de Dodone \ Plus tard,
les Romains, sous le commandement de Paul Emile, vers l'an 1682,
et les Thraces de Mithridate, vers l'an 88 3, achevèrent la des-
truction des édifices sacrés. Les offrandes en métaux précieux
1 Polyb., IV, 67.
2 Strab., VII, p. 322.
Dion. Cass., Fragm., CXVI, éd. Sturz.
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