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https://doi.org/10.11588/diglit.3436#0178
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ÉTUDE HISTORIQUE SUR DODONE.
De même que les autres centres religieux de la Grèce , Dodone
aussi devait avoir ses cérémonies sacrées et ses fêtes publiques1.
Nous ignorons pourtant, faute de renseignements sur ce sujet,
en quoi pouvaient consister les cérémonies que l'on y célébrait.
XI
Destruction de Dodone.
Vers l'an 220 avant J.-C, le temple de Dodone fut détruit pour
la première fois par les Étoliens dont la ligue était en guerre avec
les Achéens. Dorimaque, général des Étoliens, se vengeant des Épi-
rotes, alliés des Macédoniens et de la ligue achéenne, après avoir
ravagé une grande partie de l'Épire, détruisit aussi Dodone 2. Il
demandes adressées à l'oracle, il y en a qui
portent, au revers, des lettres isolées. La plu-
part du temps ces lettres indiquent le nom
de celui qui faisait la demande ; mais il peut
y en avoir aussi quelques-unes qui se rap-
portent au procédé par lequel l'oracle avait
été consulté.
1 Pausan., X, 12, 5 :
Le chant des Péléiades (voir p. 134, note 1).
Philostr., Imag., II, 33 :
(I>ot/ïâ 8' 6 Liiv IpécOai ti aù-Y]v, 6 8è OScrai, xal
yopôç oÛToai h. 0y)6wv lïspiî'j-Sci tyjv Spuv, oïxetoii-
asvoç tïjv cocptav to'j SévSpo'J, olu-ai Se xal tyjv
^oucfjv ô'pv.v v/.zï nraXeu6ïjvat..
Schol. in Hephœst., de ped., p. 133 (voir
page 145, note 2).
Procl., Ckrest., II, p. 248 (voir page 143,
note 3).
On peut considérer aussi comme une de
ces cérémonies le sacrifice que tous ceux qui
venaient consulter l'oracle étaient tenus
d'offrir à l'élément humide personnifié par
Achéloiis (voir page 133, note 2).
Voir aussi, dans la page 161, note 2, ma
conjecture sur l'existence de mystères àDo-
done.
2 Polyb., Bell. soc. ach., IV, 67 :
Hapà Se Totç Al-culoTç tj8y| t5v àp^aipsauôv xa-
Oy)xôvt<i)v <rcpaTï)yà; TipÉôv] Acop'.|j.a^oc, ci; Ttapxu-
Ttxa "UT|V àp^v TiapalaStov xal toùç AîtwIoù;
àQpolaaç |j.£-à tcov o~lcov, èvéSalsv sic xoùç av&>
-îdiûo'jç r?)ç HiîEtpou xal ty|V yoipav èSyîou Gulu-
xwTspov ^poiitsvo; ty) xaraoGopa- io yàp irletov
oô tv]ç ucfs-cépaç cocpslcCaç, alla t^ç tûv HTCôiptoTwv
plâê-^c; ^âpw exaa-ta suvetéIîi.- TtapayEvd[j.£vo; Sa
•jvpd; tô TtEpl Aco8wvy|V koôv xâç ts GToàç èvs-
n:pY)<;s xal -ïiollà tôv àvaGy| jj-à-tov SticpGsips, xa-
-uéaxai^E 8è xal ty)v lepàv olxîav, acres LU}r' slpY|-
VY)Ç Ô'pOV p^TS TColÉpCOU TtpÔç AkoiloîlÇ ÛTtâp^ELV ,
àll' èv àficpoTÉpaiç -caHç urspurcâcrsci itapà xà xoivà
twv àvGpw-ytcov è'Ôvj xal vÔLU|j.a ^p-?)csGai xatç siu-
êolaT;.
ÉTUDE HISTORIQUE SUR DODONE.
De même que les autres centres religieux de la Grèce , Dodone
aussi devait avoir ses cérémonies sacrées et ses fêtes publiques1.
Nous ignorons pourtant, faute de renseignements sur ce sujet,
en quoi pouvaient consister les cérémonies que l'on y célébrait.
XI
Destruction de Dodone.
Vers l'an 220 avant J.-C, le temple de Dodone fut détruit pour
la première fois par les Étoliens dont la ligue était en guerre avec
les Achéens. Dorimaque, général des Étoliens, se vengeant des Épi-
rotes, alliés des Macédoniens et de la ligue achéenne, après avoir
ravagé une grande partie de l'Épire, détruisit aussi Dodone 2. Il
demandes adressées à l'oracle, il y en a qui
portent, au revers, des lettres isolées. La plu-
part du temps ces lettres indiquent le nom
de celui qui faisait la demande ; mais il peut
y en avoir aussi quelques-unes qui se rap-
portent au procédé par lequel l'oracle avait
été consulté.
1 Pausan., X, 12, 5 :
Le chant des Péléiades (voir p. 134, note 1).
Philostr., Imag., II, 33 :
(I>ot/ïâ 8' 6 Liiv IpécOai ti aù-Y]v, 6 8è OScrai, xal
yopôç oÛToai h. 0y)6wv lïspiî'j-Sci tyjv Spuv, oïxetoii-
asvoç tïjv cocptav to'j SévSpo'J, olu-ai Se xal tyjv
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Schol. in Hephœst., de ped., p. 133 (voir
page 145, note 2).
Procl., Ckrest., II, p. 248 (voir page 143,
note 3).
On peut considérer aussi comme une de
ces cérémonies le sacrifice que tous ceux qui
venaient consulter l'oracle étaient tenus
d'offrir à l'élément humide personnifié par
Achéloiis (voir page 133, note 2).
Voir aussi, dans la page 161, note 2, ma
conjecture sur l'existence de mystères àDo-
done.
2 Polyb., Bell. soc. ach., IV, 67 :
Hapà Se Totç Al-culoTç tj8y| t5v àp^aipsauôv xa-
Oy)xôvt<i)v <rcpaTï)yà; TipÉôv] Acop'.|j.a^oc, ci; Ttapxu-
Ttxa "UT|V àp^v TiapalaStov xal toùç AîtwIoù;
àQpolaaç |j.£-à tcov o~lcov, èvéSalsv sic xoùç av&>
-îdiûo'jç r?)ç HiîEtpou xal ty|V yoipav èSyîou Gulu-
xwTspov ^poiitsvo; ty) xaraoGopa- io yàp irletov
oô tv]ç ucfs-cépaç cocpslcCaç, alla t^ç tûv HTCôiptoTwv
plâê-^c; ^âpw exaa-ta suvetéIîi.- TtapayEvd[j.£vo; Sa
•jvpd; tô TtEpl Aco8wvy|V koôv xâç ts GToàç èvs-
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-uéaxai^E 8è xal ty)v lepàv olxîav, acres LU}r' slpY|-
VY)Ç Ô'pOV p^TS TColÉpCOU TtpÔç AkoiloîlÇ ÛTtâp^ELV ,
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