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œuvre qui a pris moins de soin, mais qui, à plusieurs égards, témoigne
d’un goût déjà plus avancé et, dans quelques détails, de connaissances
plus savantes. L’élégance générale est plus sensible ; plusieurs parties
de la musculature, au contraire, sont traitées plus sommairement. Il y
a aussi lieu de tenir grand compte de la différence du pays et de
l’origine béotienne de ce groupe (1). Cette œuvre vient éclairer heureu-
sement une des époques les moins connues de la sculpture grecque 5
à ce titre elle a une valeur incontestable. Il est aussi difficile de
l’étudier en détail sans être charmé par les efforts naïfs d’un art si
richement doué; il est encore inexpérimenté, mais il a déjà les
principes qu’il portera à la perfection.
Les inscriptions sont en lettres anciennes :
D£PMY£
de l’autre côté :
sur le socle :
KITYbO*
AIV©AH<£2S<TA5SNi<ITYK)l5
et du côté droit :
DSNDSPMYI
’ApyâXxYjç ïcxu.g ’ àrrt KtrJÀcoi 5 S7it Aép[j.vi.
Nous avons ici l’explication la plus simple et la plus claire de la
formule funéraire usitée en Béotie, èrà avec un nom propre. Cette pré-
position indique sut’ quel corps est élevé le tombeau. Ce monument
décorait la sépulture de deux habitants de Tanagra auxquels Am-
phalkès l’avait élevé.
Albert DUMONT.
Rien n’est plus difficile que d’arriver à être complet lorsque l’on
cherche à établir un catalogue des exemples et des variétés d’un même
(1) Sur un autre monument béotien qu’il faut à cet égard de M. C. Robert, Archæologische
rapprocher de celui-ci, voir Hernies, t. VIII, Zeitung, art. cité,
p. 417. 110 9, article de M. Kaibel et les remarques
œuvre qui a pris moins de soin, mais qui, à plusieurs égards, témoigne
d’un goût déjà plus avancé et, dans quelques détails, de connaissances
plus savantes. L’élégance générale est plus sensible ; plusieurs parties
de la musculature, au contraire, sont traitées plus sommairement. Il y
a aussi lieu de tenir grand compte de la différence du pays et de
l’origine béotienne de ce groupe (1). Cette œuvre vient éclairer heureu-
sement une des époques les moins connues de la sculpture grecque 5
à ce titre elle a une valeur incontestable. Il est aussi difficile de
l’étudier en détail sans être charmé par les efforts naïfs d’un art si
richement doué; il est encore inexpérimenté, mais il a déjà les
principes qu’il portera à la perfection.
Les inscriptions sont en lettres anciennes :
D£PMY£
de l’autre côté :
sur le socle :
KITYbO*
AIV©AH<£2S<TA5SNi<ITYK)l5
et du côté droit :
DSNDSPMYI
’ApyâXxYjç ïcxu.g ’ àrrt KtrJÀcoi 5 S7it Aép[j.vi.
Nous avons ici l’explication la plus simple et la plus claire de la
formule funéraire usitée en Béotie, èrà avec un nom propre. Cette pré-
position indique sut’ quel corps est élevé le tombeau. Ce monument
décorait la sépulture de deux habitants de Tanagra auxquels Am-
phalkès l’avait élevé.
Albert DUMONT.
Rien n’est plus difficile que d’arriver à être complet lorsque l’on
cherche à établir un catalogue des exemples et des variétés d’un même
(1) Sur un autre monument béotien qu’il faut à cet égard de M. C. Robert, Archæologische
rapprocher de celui-ci, voir Hernies, t. VIII, Zeitung, art. cité,
p. 417. 110 9, article de M. Kaibel et les remarques