DOI Artikel:
Chanot, E. de: La Vénus accroupie de Vienne
DOI Artikel:Le Blant, Edmond: Fragment de sarcophage chrétien
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24674#0079
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près de la tête de Faune, découverte egalement à Vienne, delà Vénus
d’Arles, du Niobide de Soissons et de l’Apollon de bronze de Eille-
bonne.
E. de CHANOT.
P.-S. Le vœu que nous exprimions en rédigeant cet article vient
de se réaliser heureusement. Au moment de la mise en pages du
numéro, nous apprenons que la Vénus accroupie de Vienne a été
acquise pour le Louvre. Tous nos lecteurs applaudiront comme
nous à cette bonne nouvelle. Et nous félicitons hautement, d’un
côté les conservateurs de notre Musée national, de l’autre les héritiers
Michoud, car en pareil cas vendeurs et acquéreurs ont leur part de
mérite, d’un marché qui conserve à la France un des plus beaux
morceaux de sculpture sortis des ruines de ses anciennes cités ro-
maines.
FRAGMENT DE SARCOPHAGE CHRÉTIEN
(Planche 15.)
Le fragment reproduit dans la planche 15, et qui est conservé au
musée Calvet, a été trouvé en 1835 à l’abbaye de Saint-Raf, près
d’Avignon. Il provient d’un sarcophage chrétien, et le sujet qu’il
représente se trouve pour la première fois sur un monument de
cette espèce. C’est à ce titre que je le mets sous les yeux des lecteurs
de la Gazette archéologique.
Comme on le voit, le groupe principal nous montre un homme
tenant par les jambes un personnage couché que l’on transporte et
dont un ou deux autres soutenaient évidemment le haut du corps.
Je me trouverais assez empêché d’expliquer sans hésitation cette scène,
si l’un des bas-reliefs de la précieuse cassette d’ivoire de Brescia ne
nous la donnait tout entière.
Il s’agit ici de l’histoire d’Ananias et de Saphira. Au moment où
ceux des fidèles qui possédaient des terres ou des maisons les ven-
daient et en apportaient le prix aux Apôtres pour la communauté
chrétienne, « un homme nommé Ànanias et sa femme Saphira, disent
les livres saints, vendirent un champ. De concert avec sa femme, il
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près de la tête de Faune, découverte egalement à Vienne, delà Vénus
d’Arles, du Niobide de Soissons et de l’Apollon de bronze de Eille-
bonne.
E. de CHANOT.
P.-S. Le vœu que nous exprimions en rédigeant cet article vient
de se réaliser heureusement. Au moment de la mise en pages du
numéro, nous apprenons que la Vénus accroupie de Vienne a été
acquise pour le Louvre. Tous nos lecteurs applaudiront comme
nous à cette bonne nouvelle. Et nous félicitons hautement, d’un
côté les conservateurs de notre Musée national, de l’autre les héritiers
Michoud, car en pareil cas vendeurs et acquéreurs ont leur part de
mérite, d’un marché qui conserve à la France un des plus beaux
morceaux de sculpture sortis des ruines de ses anciennes cités ro-
maines.
FRAGMENT DE SARCOPHAGE CHRÉTIEN
(Planche 15.)
Le fragment reproduit dans la planche 15, et qui est conservé au
musée Calvet, a été trouvé en 1835 à l’abbaye de Saint-Raf, près
d’Avignon. Il provient d’un sarcophage chrétien, et le sujet qu’il
représente se trouve pour la première fois sur un monument de
cette espèce. C’est à ce titre que je le mets sous les yeux des lecteurs
de la Gazette archéologique.
Comme on le voit, le groupe principal nous montre un homme
tenant par les jambes un personnage couché que l’on transporte et
dont un ou deux autres soutenaient évidemment le haut du corps.
Je me trouverais assez empêché d’expliquer sans hésitation cette scène,
si l’un des bas-reliefs de la précieuse cassette d’ivoire de Brescia ne
nous la donnait tout entière.
Il s’agit ici de l’histoire d’Ananias et de Saphira. Au moment où
ceux des fidèles qui possédaient des terres ou des maisons les ven-
daient et en apportaient le prix aux Apôtres pour la communauté
chrétienne, « un homme nommé Ànanias et sa femme Saphira, disent
les livres saints, vendirent un champ. De concert avec sa femme, il
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