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Mowat, Robert: Buste de bronze découvert à Périgueux
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24674#0182
— 176 —
voit sur un si grand nombre de monnaies romaines (1) à l’effigie de Vespasien,
de Titus, de Hadrien , d’Antonin , de Dioclétien , et le Genius Illyrici , le Genius
exercitus Illyriciani des monnaies de Trajan Dèce ?
Pour revenir à la figurine de Périgueux, à tort suivant moi , qualifiée de divinité
Panthée, la particularité de ses attributs , si tant est qu’ils lui appartiennent
authentiquement, cette particularité, dis-je, offre un véritable attrait de nouveauté,
et bien que je ne puisse partager l’opinion de M. le docteur Galy, mon dissentiment
et mes critiques ne m’empêcheront pas de lui rendre la justice qui lui est due, en le
félicitant d’avoir fait connaître une pièce aussi intéressante de sa collection privée.
Robert MOWAT.
C’est par suite d’une indication inexacte des custodes du Musée étrusque de
Florence que le beau moule d’antéfixe, publié dans la planche 12 de cette année,
a été désigné comme trouvé à Arezzo. Depuis plusieurs années, au grand détri-
ment de la science , le précieux musée de la Yia Faënza demeure sans conserva-
teur, il n’en existe pas de catalogue et il n’y a pas moyen d’arriver à obtenir
communication des inventaires. Force est donc de s’en rapporter, sur la prove-
nance des objets, aux dires des simples gardiens, et ceux-ci sont loin de mériter
une confiance absolue.
Ainsi, me trouvant à Florence il y a quelques semaines et ayant eu la bonne
fortune d’y rencontrer M. Gamurrini, sous l’habile administration de qui le moule
en question a été acquis par le musée, avec tant d’autres objets, j’ai appris de lui
que le véritable lieu de sa découverte était Orvieto. Ce moule paraît avoir servi
à fabriquer une partie des antéfixes du temple dont Ieé décoration en terre-cuite
peinte a laissé de si magnifiques débris, actuellement conservés dans le musée de
la Fabrique de la cathédrale d’Orvieto.
Cette rectification au sujet de l’origine réelle du monument ne porte, du reste,
aucune atteinte au commentaire qu'y a consacré notre collaborateur M. Léon
Fivel. ‘ F. L.
(1) Cohen, Description historique des monnaies 259, 260, 261, 262; p. 363, no» 607, 608;
frappées sous l'empire romain, tome I, p. 280, p. 364, nos 609, 610.
n" 93; p. 362, n°s 181, 182; tome 11, p. 131,
U Éditeur-Gérant : A. Lévy.
POITIERS.
TYPOGRAPHIE OUDIN FRERES.
voit sur un si grand nombre de monnaies romaines (1) à l’effigie de Vespasien,
de Titus, de Hadrien , d’Antonin , de Dioclétien , et le Genius Illyrici , le Genius
exercitus Illyriciani des monnaies de Trajan Dèce ?
Pour revenir à la figurine de Périgueux, à tort suivant moi , qualifiée de divinité
Panthée, la particularité de ses attributs , si tant est qu’ils lui appartiennent
authentiquement, cette particularité, dis-je, offre un véritable attrait de nouveauté,
et bien que je ne puisse partager l’opinion de M. le docteur Galy, mon dissentiment
et mes critiques ne m’empêcheront pas de lui rendre la justice qui lui est due, en le
félicitant d’avoir fait connaître une pièce aussi intéressante de sa collection privée.
Robert MOWAT.
C’est par suite d’une indication inexacte des custodes du Musée étrusque de
Florence que le beau moule d’antéfixe, publié dans la planche 12 de cette année,
a été désigné comme trouvé à Arezzo. Depuis plusieurs années, au grand détri-
ment de la science , le précieux musée de la Yia Faënza demeure sans conserva-
teur, il n’en existe pas de catalogue et il n’y a pas moyen d’arriver à obtenir
communication des inventaires. Force est donc de s’en rapporter, sur la prove-
nance des objets, aux dires des simples gardiens, et ceux-ci sont loin de mériter
une confiance absolue.
Ainsi, me trouvant à Florence il y a quelques semaines et ayant eu la bonne
fortune d’y rencontrer M. Gamurrini, sous l’habile administration de qui le moule
en question a été acquis par le musée, avec tant d’autres objets, j’ai appris de lui
que le véritable lieu de sa découverte était Orvieto. Ce moule paraît avoir servi
à fabriquer une partie des antéfixes du temple dont Ieé décoration en terre-cuite
peinte a laissé de si magnifiques débris, actuellement conservés dans le musée de
la Fabrique de la cathédrale d’Orvieto.
Cette rectification au sujet de l’origine réelle du monument ne porte, du reste,
aucune atteinte au commentaire qu'y a consacré notre collaborateur M. Léon
Fivel. ‘ F. L.
(1) Cohen, Description historique des monnaies 259, 260, 261, 262; p. 363, no» 607, 608;
frappées sous l'empire romain, tome I, p. 280, p. 364, nos 609, 610.
n" 93; p. 362, n°s 181, 182; tome 11, p. 131,
U Éditeur-Gérant : A. Lévy.
POITIERS.
TYPOGRAPHIE OUDIN FRERES.