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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.1859

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Nr. 2
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Ronchaud, Louis de: L' Acropole d'Athènes
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https://doi.org/10.11588/diglit.16987#0076

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76 G VZETTE DES BEAUX-ARTS.

Pandroséion, où se trouvait l'olivier sacré. Le nom d'Érechtéion venait à
l'édifice du tombeau d'Erechtée qu'on y voyait autrefois aussi bien que
celui de Cécrops. Ce dernier tombeau était probablement placé dans la
tribune des jeunes filles.

La partie de l'Acropole qui s'étend à l'est du Parthénon et de l'Ërech-
téion, et qui comprend le tiers de l'espace total, n'a pas encore été fouillée.
On peut donc s'attendre à quelque découverte de ce côté, bien que les
premières tentatives n'aient pas été fructueuses.

Telle était l'Acropole d'Athènes. En quittant l'enceinte de Minerve
Poliade, qui s'étendait à l'occident de l'Erechtéion, on revenait vers les
Propylées ; on saluait à gauche la statue colossale de Minerve Promachos,
dont le vaste piédestal est encore debout. On sait que ce colosse était
l'œuvre de Phidias. Il représentait Minerve guerrière, tandis que la statue
du Parthénon, du même artiste, représentait Minerve pacifique et civilisa-
trice. La pointe de la lance et l'aigrette du casque de la déesse dominaient
les monuments de l'Acropole, et, aperçus de loin par les navigateurs qui
doublaient le cap Sunium, les avertissaient de vénérer et de craindre la
déesse d'Athènes, la protectrice des Athéniens et la gardienne sacrée de
leur ville.

LOUIS DE r.ONCTÎAUl).
 
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