72 GAZE! I E DES BEAI \- \ M i s.
Toutes ces figures sont sculptées sur des bandes superposées qui ont
chacune un peu moins (le un mètre de hauteur, et qui décorent les par-
ties basses des constructions, les murs des terrasses, les rampes des esca-
liers. Les grandes dimensions de 2m,50ou 3 mètres sont réservées pour
les scènes où figure le roi, et qui présentent l'aspect de tableaux réguliè-
rement encadrés. Ces tableaux ornent les piliers et les murs des salles,
de sorte que, dans tout ce système très-habilement entendu, et qui em-
brasse un ensemble de construction à peu près équivalent à la masse du
Louvre et des Tuileries, la foule des grands, des gardes, des tributaires,
L L 0 N DEVOUAS T U N T A U 11 E «V C
se déroule sur des plans inférieurs à ceux où apparaît le monarque, et
sous des dimensions réduites qui prêtent, par la comparaison, une appa-
rence colossale à la majesté royale.
Bien que les bas-reliefs qui représentent la personne du roi soient
très-nombreux, les motifs, dont ils ne sont que les reproductions peu
variées, se réduisent à trois. Le premier nous le montre debout, suivi de
deux serviteurs ou ministres, dont l'un porte le parasol, symbole du
commandement. Le second le représente assis sur son trône, rendant la
justice; le troisième enfin, aux prises avec un monstre. Tantôt cet animal
a la forme d'un taureau, tantôt celle d'un être fantastique à la tête de
lion, au corps de taureau, aux ailes d'oiseau; mais jamais l'artiste ne se
permet un écart qui soit de nature à compromettre la sérénité de la pose
royale, ou à laisser soupçonner que l'issue de la lutte ait pu être dou-
teuse. Le roi, tenant de la main gauche la corne ou l'aigrette de sa vic-
time, lui plonge placidement son épée dans le corps, tandis (pu1 par un
Toutes ces figures sont sculptées sur des bandes superposées qui ont
chacune un peu moins (le un mètre de hauteur, et qui décorent les par-
ties basses des constructions, les murs des terrasses, les rampes des esca-
liers. Les grandes dimensions de 2m,50ou 3 mètres sont réservées pour
les scènes où figure le roi, et qui présentent l'aspect de tableaux réguliè-
rement encadrés. Ces tableaux ornent les piliers et les murs des salles,
de sorte que, dans tout ce système très-habilement entendu, et qui em-
brasse un ensemble de construction à peu près équivalent à la masse du
Louvre et des Tuileries, la foule des grands, des gardes, des tributaires,
L L 0 N DEVOUAS T U N T A U 11 E «V C
se déroule sur des plans inférieurs à ceux où apparaît le monarque, et
sous des dimensions réduites qui prêtent, par la comparaison, une appa-
rence colossale à la majesté royale.
Bien que les bas-reliefs qui représentent la personne du roi soient
très-nombreux, les motifs, dont ils ne sont que les reproductions peu
variées, se réduisent à trois. Le premier nous le montre debout, suivi de
deux serviteurs ou ministres, dont l'un porte le parasol, symbole du
commandement. Le second le représente assis sur son trône, rendant la
justice; le troisième enfin, aux prises avec un monstre. Tantôt cet animal
a la forme d'un taureau, tantôt celle d'un être fantastique à la tête de
lion, au corps de taureau, aux ailes d'oiseau; mais jamais l'artiste ne se
permet un écart qui soit de nature à compromettre la sérénité de la pose
royale, ou à laisser soupçonner que l'issue de la lutte ait pu être dou-
teuse. Le roi, tenant de la main gauche la corne ou l'aigrette de sa vic-
time, lui plonge placidement son épée dans le corps, tandis (pu1 par un