Zi36 GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
la sexte, chantée à midi. Après le dîner la notre, chantée vers les trois heu-
res, précédait les vêpres, qui terminaient la journée. Puis, la rétribution
variait suivant que, la fête étant simple ou double de différents degrés,
l’office devait être célébré avec plus ou moins de hâte et de solennité.
C’est par l’intérêt qu’on assurait la régularité des offices canoniaux, et les
quelques exemples de méreaux ecclésiastiques que nous empruntons au
livre de M. Arthur Forgeais en font foi, puisqu’avec la mention de
F « heure » à laquelle ils se rapportent, plusieurs portent le nombre de
deniers qu’ils représentent.
Venons maintenant aux méreaux civils.
L’exécution des statuts des corporations de métiers était surveillée
par des gardes-jurés, auxquels on donnait, pour leurs soins, une partie
des amendes et des droits payés par les apprentis. De plus, ces corpora-
tions, étant toutes placées sous l’invocation d’un saint, formaient la con-
frérie de ce saint. Il appert de statuts rédigés sous le règne de Philippe-
Auguste que la corporation des « Boucliers d’archal, de cuivre et laiton
neuf » composait la « confrairie de Monseigneur saint Liénart, » à la-
quelle revenait une partie des droits acquittés par les apprentis1. Aussi
'I. Le « livre des mestiers. »
la sexte, chantée à midi. Après le dîner la notre, chantée vers les trois heu-
res, précédait les vêpres, qui terminaient la journée. Puis, la rétribution
variait suivant que, la fête étant simple ou double de différents degrés,
l’office devait être célébré avec plus ou moins de hâte et de solennité.
C’est par l’intérêt qu’on assurait la régularité des offices canoniaux, et les
quelques exemples de méreaux ecclésiastiques que nous empruntons au
livre de M. Arthur Forgeais en font foi, puisqu’avec la mention de
F « heure » à laquelle ils se rapportent, plusieurs portent le nombre de
deniers qu’ils représentent.
Venons maintenant aux méreaux civils.
L’exécution des statuts des corporations de métiers était surveillée
par des gardes-jurés, auxquels on donnait, pour leurs soins, une partie
des amendes et des droits payés par les apprentis. De plus, ces corpora-
tions, étant toutes placées sous l’invocation d’un saint, formaient la con-
frérie de ce saint. Il appert de statuts rédigés sous le règne de Philippe-
Auguste que la corporation des « Boucliers d’archal, de cuivre et laiton
neuf » composait la « confrairie de Monseigneur saint Liénart, » à la-
quelle revenait une partie des droits acquittés par les apprentis1. Aussi
'I. Le « livre des mestiers. »