SALON DE 1865.
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devenu? quel avenir était promis à son talent? Nul ne peut le dire aujour-
d’hui.
Il y a des qualités aussi, mais un faible accent original, dans le
Semeur, de M. Chapu, le Thésée enfant, de M. F aiguière, la Bérénice, de
M. Valette, qui rappelle un peu, par l’attitude et par le galbe, la Vérité,
de M. Cavelier. La Psyché et la Phryné, de M. Loison, nous paraissent
d’une élégance un peu banale; M. Schroder, l’auteur de la Poésie pasto-
rale, a de la grâce, et son groupe s’arrangerait bien dans un bosquet
planté par Le Nôtre. Enfin, la Sludiosa, de M. Mathurin Moreau, est une
charmante liseuse.
Les dernières œuvres que nous venons de citer appartiennent toutes
à la même école, à cette école mitigée qui s’inspire de l’art antique plus
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devenu? quel avenir était promis à son talent? Nul ne peut le dire aujour-
d’hui.
Il y a des qualités aussi, mais un faible accent original, dans le
Semeur, de M. Chapu, le Thésée enfant, de M. F aiguière, la Bérénice, de
M. Valette, qui rappelle un peu, par l’attitude et par le galbe, la Vérité,
de M. Cavelier. La Psyché et la Phryné, de M. Loison, nous paraissent
d’une élégance un peu banale; M. Schroder, l’auteur de la Poésie pasto-
rale, a de la grâce, et son groupe s’arrangerait bien dans un bosquet
planté par Le Nôtre. Enfin, la Sludiosa, de M. Mathurin Moreau, est une
charmante liseuse.
Les dernières œuvres que nous venons de citer appartiennent toutes
à la même école, à cette école mitigée qui s’inspire de l’art antique plus