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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 23.1867

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Nr. 5
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Aubert, Francis: Joseph-Marie Vien, 6
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https://doi.org/10.11588/diglit.19884#0484

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JOSEPH-MARIE VIEN

% ' *

(sixième article.)

XVII.

ien perdit donc d'abord son titre de
chevalier, et, bientôt, le fruit de ses
épargnes qu'il avait placées sur l'Etat
lui fut enlevé, puis tous les corps dont
il était membre se désorganisèrent dans
ses mains, jusqu'à leur suppression.

L'Académie des beaux-arts fut de
bonne heure en butte à de violentes
attaques qui firent naître dans son sein
de profondes dissensions.

Les choses étaient arrivées à ce
point, que, dès le mois de février 1790,
Vien crut nécessaire de lire à ses collègues un écrit qu'il avait composé,
tendant à apaiser quelques académiciens qui demandaient nettement de
nouveaux statuts plus conformes aux idées du jour. Ces réformateurs
avaient rédigé leurs demandes et devaient les lire à la séance. Mais Vien
proposa que les deux partis nommassent des commissaires, et ce pre-
mier engagement se termina par une décision prise en ce sens. Les nova-
teurs obtinrent ensuite, et non sans peine, paraît-il, copie de l'écrit de
Vien. « Après la séance levée, dit Georges Wille, il y eut encore un par-
tage infini qui dégénéra par-cy par-là en dispute... »

Le 10 avril 1790, il y eut à l'Académie des pourparlers et des dis-
putes entre les officiers (les gradés) et les simples académiciens. Les com-

1. Voir t. XXII, p. 180, 282, 493; t. XXIII, p. 175 et 297.
 
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