DOI Heft:
Nr. 6
DOI Artikel:Darcel, Alfred: Galvanoplastie, ferronnerie et damasquine: Exposition Universelle
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19884#0574
EXPOSITION UNIVERSELLE
GALVANOPLASTIE, FERRONNERIE
ET DAMASQUINE
LA GALVANOPLASTIE.
a galvanoplastie diffère du cuivrage galvanique
en ce que le cuivrage consiste à déposer
une couche de cuivre sur une âme métal-
lique qu'elle enveloppe, tandis que la galva-
noplastie a pour résultat le dépôt du métal
dans un moule qu'il reproduit. La pièce se
forme d'une pellicule plus ou moins épaisse,
suivant la durée de l'opération. C'est même
la difficulté d'obtenir une couche d'égale épaisseur en toutes les parties
qui a été, jusqu'à ces derniers temps, le principal obstacle à l'exécution
des grandes pièces. Mais cette difficulté a été vaincue, comme en témoigne
l'exposition si remarquable de M. Oudry. Le vase Borghèse du Louvre,
reproduit d'un seul morceau; le bas-relief d'Alexandre et Diogène,
d'après le Puget, et l'un des bas-reliefs de l'arc de triomphe de Constan-
tin, sont les résultats les plus considérables auxquels on ait atteint jus-
qu'ici.
La sculpture si pittoresque du Puget se prête merveilleusement à la
transformation du marbre en métal, et l'on croirait, à voir l'épreuve si
précise en ses plus infinis détails, exposée par M. Oudry, que l'œuvre ori-
ginale était un bronze. Il n'en est pas de même pour le bas-relief de l'arc
de Constantin comme pour la Vénus de Milo. On devine le marbre à tra-
vers le métal, et l'on s'aperçoit que ces formes pleines, que ces larges
surfaces, que ces enveloppes de draperies peu abondantes ont été préa-
lablement taillées au ciseau. Malgré l'égale perfection des reproductions,
GALVANOPLASTIE, FERRONNERIE
ET DAMASQUINE
LA GALVANOPLASTIE.
a galvanoplastie diffère du cuivrage galvanique
en ce que le cuivrage consiste à déposer
une couche de cuivre sur une âme métal-
lique qu'elle enveloppe, tandis que la galva-
noplastie a pour résultat le dépôt du métal
dans un moule qu'il reproduit. La pièce se
forme d'une pellicule plus ou moins épaisse,
suivant la durée de l'opération. C'est même
la difficulté d'obtenir une couche d'égale épaisseur en toutes les parties
qui a été, jusqu'à ces derniers temps, le principal obstacle à l'exécution
des grandes pièces. Mais cette difficulté a été vaincue, comme en témoigne
l'exposition si remarquable de M. Oudry. Le vase Borghèse du Louvre,
reproduit d'un seul morceau; le bas-relief d'Alexandre et Diogène,
d'après le Puget, et l'un des bas-reliefs de l'arc de triomphe de Constan-
tin, sont les résultats les plus considérables auxquels on ait atteint jus-
qu'ici.
La sculpture si pittoresque du Puget se prête merveilleusement à la
transformation du marbre en métal, et l'on croirait, à voir l'épreuve si
précise en ses plus infinis détails, exposée par M. Oudry, que l'œuvre ori-
ginale était un bronze. Il n'en est pas de même pour le bas-relief de l'arc
de Constantin comme pour la Vénus de Milo. On devine le marbre à tra-
vers le métal, et l'on s'aperçoit que ces formes pleines, que ces larges
surfaces, que ces enveloppes de draperies peu abondantes ont été préa-
lablement taillées au ciseau. Malgré l'égale perfection des reproductions,