DOI Heft:
Nr. 5
DOI Artikel:Renan, Ary: Joseph de Nittis
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24584#0433
JOSEPH DE NITTIS.
403
ceaux clu plus piquant effet, où les pastels tenaient autant de place que
la peinture et l’aquarelle, — car De Nittis maniait habilement l’aqua-
relle et l’eau-forte elle-même. Nos lecteurs se souviennent des deux plan-
ches de l’artiste que la Gazette a données jadis : nous leur en offrons
aujourd’hui deux nouvelles, qui sont inédites. — Voici, d’ailleurs, le cata-
logue de cette exposition, qui définit bien le caractère de son œuvre.
PEINTURES A L’HUILE
1. Leçon de patinage (grand lac du Bois de Boulogne); — 2. Promenade dans les
sapins (toujours au Boi-, par un temps de neige); — 3. Le Dimanche dans la Cité
(Londres); — 4. Sous les marronniers (rond-point de l’Arc de Triomphe); —
5. PorIrait de Ma0 de N.; — 6. Temps gris sur le golfe de Naples (environs de
Pompéi); — 7. Le Jardin des Tuileries (l’homme aux oiseaux); — 8. IJyde-Park (la
Serpentine); — 9. Portrait de femme (peint à Hampton-Court); — 10. Femme en
blanc; — 11. Torre-Annunziata.
PASTELS
12. Premiers bourgeons aux Tuileries; — 13. Élude des quais, avec le fond de
la Cité; — 14. Vue prise dupont de VAlma; — 13. L'Avenue du Bois de Bou-
logne; — 16. Femme en blanc, derrière une jalousie; — 17. Femme au chapeau
noir (intérieur); — 18. Portrait de son fils; — 19. Étude de femme au manteau
de fourrure; — 20. Profil de femme blonde.
L’année suivante, De Nittis, déjà plus maître dans le procédé, expo-
sait, au cercle de la place Vendôme, dix-huit pastels importants qui
montraient son talent définitivement fixé. Nous y comptons cinq portraits,
parmi lesquels celui de M. E. de Goncourt, et plusieurs compositions de
grande dimension. Qui ne se souvient de ces libres tableaux de notre vie,
Autour du poêle, Dans la tribune et Pendant la course, empruntés aux
courses d’Auteuil, Y Opéra, le Bow-window, En Victoria? Le peintre
agrandit visiblement sa manière; quatre portraits de femme grands
comme nature et autant d'études (la Femme au gant noir, la Femme à l’ul-
ster, la Femme en bleu, le Chapeau aux pompons), le montrent appliqué
à la figure humaine qui dominera désormais le paysage dans son œuvre.
Notre collaborateur, M. A. de Lostalot, a entretenu les lecteurs de la
Gazette 1 de cette exposition. « M. De Nittis, disait-il très bien, est un
homme de son temps ; au dessous des choses il préfère la surface ; c’est déjà
beaucoup, et le champ qu’il exploite est assez vaste pour satisfaire une
ambition d’artiste. Etait-ce bien le cas, à vrai dire, d’essayer plus loin?
Les portraits de ces jeunes femmes ne nous montrent-ils pas tout ce que
nous avons le droit d’apprendre d’elles? leur beauté, leur grâce, leur
1. Août 1881.
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ceaux clu plus piquant effet, où les pastels tenaient autant de place que
la peinture et l’aquarelle, — car De Nittis maniait habilement l’aqua-
relle et l’eau-forte elle-même. Nos lecteurs se souviennent des deux plan-
ches de l’artiste que la Gazette a données jadis : nous leur en offrons
aujourd’hui deux nouvelles, qui sont inédites. — Voici, d’ailleurs, le cata-
logue de cette exposition, qui définit bien le caractère de son œuvre.
PEINTURES A L’HUILE
1. Leçon de patinage (grand lac du Bois de Boulogne); — 2. Promenade dans les
sapins (toujours au Boi-, par un temps de neige); — 3. Le Dimanche dans la Cité
(Londres); — 4. Sous les marronniers (rond-point de l’Arc de Triomphe); —
5. PorIrait de Ma0 de N.; — 6. Temps gris sur le golfe de Naples (environs de
Pompéi); — 7. Le Jardin des Tuileries (l’homme aux oiseaux); — 8. IJyde-Park (la
Serpentine); — 9. Portrait de femme (peint à Hampton-Court); — 10. Femme en
blanc; — 11. Torre-Annunziata.
PASTELS
12. Premiers bourgeons aux Tuileries; — 13. Élude des quais, avec le fond de
la Cité; — 14. Vue prise dupont de VAlma; — 13. L'Avenue du Bois de Bou-
logne; — 16. Femme en blanc, derrière une jalousie; — 17. Femme au chapeau
noir (intérieur); — 18. Portrait de son fils; — 19. Étude de femme au manteau
de fourrure; — 20. Profil de femme blonde.
L’année suivante, De Nittis, déjà plus maître dans le procédé, expo-
sait, au cercle de la place Vendôme, dix-huit pastels importants qui
montraient son talent définitivement fixé. Nous y comptons cinq portraits,
parmi lesquels celui de M. E. de Goncourt, et plusieurs compositions de
grande dimension. Qui ne se souvient de ces libres tableaux de notre vie,
Autour du poêle, Dans la tribune et Pendant la course, empruntés aux
courses d’Auteuil, Y Opéra, le Bow-window, En Victoria? Le peintre
agrandit visiblement sa manière; quatre portraits de femme grands
comme nature et autant d'études (la Femme au gant noir, la Femme à l’ul-
ster, la Femme en bleu, le Chapeau aux pompons), le montrent appliqué
à la figure humaine qui dominera désormais le paysage dans son œuvre.
Notre collaborateur, M. A. de Lostalot, a entretenu les lecteurs de la
Gazette 1 de cette exposition. « M. De Nittis, disait-il très bien, est un
homme de son temps ; au dessous des choses il préfère la surface ; c’est déjà
beaucoup, et le champ qu’il exploite est assez vaste pour satisfaire une
ambition d’artiste. Etait-ce bien le cas, à vrai dire, d’essayer plus loin?
Les portraits de ces jeunes femmes ne nous montrent-ils pas tout ce que
nous avons le droit d’apprendre d’elles? leur beauté, leur grâce, leur
1. Août 1881.