Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2. Pér. 37.1888

DOI issue:
Nr. 3
DOI article:
Darcel, Alfred: La technique de la bijouterie ancienne, 2
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.24191#0265

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
LA TECHNIQUE DE LA BIJOUTERIE ANCIENNE.

243

fusible que l’or pur ou de titre plus élevé. Déposé en grenaille'sur
les rives des deux pièces à souder, il se fond lorsqu’on les chauffé
et remplit de lui-même les vides qui existent entre les deux pièces.
Comme aujourd’hui, les Egyptiens se servaient du chalumeau pour
lancer sur le point à souder la flamme d’une lampe, ainsi que leurs
peintures en font foi. La lampe a persisté dans la même forme
jusqu’en ces derniers temps (1850) où le chalumeau à gaz a com-
mencé d’être employé.

PECTORAL ÉGYPTIEN EN OR SOUDÉ, AVEC SCARABÉE DE LAPIS.

(Musée du Louvre.)

Il est probable que le borax, que l’on mélange aujourd’hui à la
grenaille de l’or de soudure pour aider à l’opération en dissolvant
tous les oxydes qui souilleraient les surfaces à réunir, n’était pas
connu des anciens qui employaient des matières dérivées probable-
ment du cuivre, ainsi qu’on le faisait au temps du moine Théophile.
Mais ils n’en étaient pas moins des soudeurs tellement habiles qu’ils
exécutaient des travaux auxquels nos modernes ne peuvent réussir.
Nous faisons allusion ici au grènetis des bijoux étrusques.

Les granules que l’on emploie aujourd’hui sont factices et provien-
nent d’une parcelle d’or fondue au chalumeau sur un charbon. Aussi
E. Fontenay s’est demandé si les anciens, procédant du simple au
 
Annotationen