BIBLIOGRAPHIE
Catalogue raisonné de tableaux anciens inconnus jusqu’ici dans les collections privées
de la Suède, par M. O lof Granberg !.
es recherches relatives à l’histoire de la peinture sont poursuivies
dans le nord de l’Europe avec une activité fiévreuse. Ce zèle, dont
nous sommes tous appelés à recueillir les fruits, s’applique parti-
culièrement aux artistes de la Hollande et de la Belgique, légion
infinie qui, à côté de héros depuis longtemps célébrés, compte
tant de soldais vaillants et sans gloire. L’objet spécial de ce
mouvement de curiosité laborieuse se justifie aisément, car c’est dans le Nord
que sont les archives et c’est là qu’on a la chance de trouver des faits inconnus.
Mais parallèlement à ce travail de dépouillement des vieux papiers, il reste à
interroger les œuvres qui, malgré les mésaventures qu’elles ont subies, peuvent
fournir des signatures ignorées et des dates instructives. C’est cette enquête que
M. Olof Granberg vient d’entreprendre en ce qui concerne les collections privées
de la Suède.
Aide-conservateur surnuméraire au Musée national de Stockholm, M. Granberg
n'a pas sous la main les archives hollandaises ou flamandes; mais, passionné pour
l’information authentique, il a lié d’étroites relations avec les savants des régions
voisines, entre autres avec M. A. Bredius, l’homme de ce temps qui reçoit le plus
de lettres chargées de points d’interrogation et qui, grâce à son érudition tous les
jours renouvelée, est en train de devenir la providence des chercheurs inquiets.
M. Granberg a aussi des correspondants en Allemagne. Pour la France, il invoque
le témoignage de notre ami W. Burger, dont les livres ont pu vieillir, mais con-
tiennent encore tant de renseignements utiles, et de M. Henry Havard qui, dans ses
quatre fascicules, Y Art et les Artistes hollandais, a fait la lumière sur Brekelenkam,
sur Pieter de Hoocli, sur les Palamèdes et sur bien d’autres.
L’auteur ne nous donne encore que le premier volume de son livre, mais déjà
Je caractère de l'ouvrage se trouve précisé et il est certain que l’œuvre sera excel-
lente. Ainsi que M. Olof Granberg le dit lui-même, les tableaux qu’il rencontre chez
les amateurs suédois appartiennent pour le plus grand nombre aux Écoles hollan-
1. Tome I. Stockhlom, Samson et Wallin, 1886, i. vol. gr. in-8°.
Catalogue raisonné de tableaux anciens inconnus jusqu’ici dans les collections privées
de la Suède, par M. O lof Granberg !.
es recherches relatives à l’histoire de la peinture sont poursuivies
dans le nord de l’Europe avec une activité fiévreuse. Ce zèle, dont
nous sommes tous appelés à recueillir les fruits, s’applique parti-
culièrement aux artistes de la Hollande et de la Belgique, légion
infinie qui, à côté de héros depuis longtemps célébrés, compte
tant de soldais vaillants et sans gloire. L’objet spécial de ce
mouvement de curiosité laborieuse se justifie aisément, car c’est dans le Nord
que sont les archives et c’est là qu’on a la chance de trouver des faits inconnus.
Mais parallèlement à ce travail de dépouillement des vieux papiers, il reste à
interroger les œuvres qui, malgré les mésaventures qu’elles ont subies, peuvent
fournir des signatures ignorées et des dates instructives. C’est cette enquête que
M. Olof Granberg vient d’entreprendre en ce qui concerne les collections privées
de la Suède.
Aide-conservateur surnuméraire au Musée national de Stockholm, M. Granberg
n'a pas sous la main les archives hollandaises ou flamandes; mais, passionné pour
l’information authentique, il a lié d’étroites relations avec les savants des régions
voisines, entre autres avec M. A. Bredius, l’homme de ce temps qui reçoit le plus
de lettres chargées de points d’interrogation et qui, grâce à son érudition tous les
jours renouvelée, est en train de devenir la providence des chercheurs inquiets.
M. Granberg a aussi des correspondants en Allemagne. Pour la France, il invoque
le témoignage de notre ami W. Burger, dont les livres ont pu vieillir, mais con-
tiennent encore tant de renseignements utiles, et de M. Henry Havard qui, dans ses
quatre fascicules, Y Art et les Artistes hollandais, a fait la lumière sur Brekelenkam,
sur Pieter de Hoocli, sur les Palamèdes et sur bien d’autres.
L’auteur ne nous donne encore que le premier volume de son livre, mais déjà
Je caractère de l'ouvrage se trouve précisé et il est certain que l’œuvre sera excel-
lente. Ainsi que M. Olof Granberg le dit lui-même, les tableaux qu’il rencontre chez
les amateurs suédois appartiennent pour le plus grand nombre aux Écoles hollan-
1. Tome I. Stockhlom, Samson et Wallin, 1886, i. vol. gr. in-8°.