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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2. Pér. 37.1888

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Nr. 4
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Bonnaffé, Edmond: Les faïences de Saint-Porchaire
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https://doi.org/10.11588/diglit.24191#0340

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LES

faïences de saint-porchaire

I.

telle est l’origine de ces poteries
mystérieuses que l’on appelle tantôt
faïences de Henri II, tantôt faïences
d’Oiron, s.ans parvenir à se mettre
d’accord même sur leur nom? Depuis
un demi-siècle, la science les connaît
et les interroge. Le céramiste a déter-
miné la qualité de la terre, la compo-
sition de la pâte, la nature de l’émail,
le procédé de la fabrication. Le critique
a 11 xé la chronologie d’après la forme,
le décor, le style et les armoiries ; on
a même pu, en reconstituant la provenance de chaque pièce, circons-
crire le terrain des recherches entre le Poitou et la Vendée. Mais quel
était le lieu même de la fabrication ? Où se trouvait l’atelier ?

En 1864, M. Benjamin Fillon, crut avoir découvert le mot de
l’énigme.

Il avait mis la main sur un feuillet de miniature détaché d’un
manuscrit portant les attributs et la devise des Gouffier, seigneurs
d’Oiron en Poitou. Le sujet représentait la moisson, et Lun des mois-
sonneurs tenait à la main une gourde aux armes des Gouffier, dans
laquelle le savant archéologue crut reconnaître la couleur et les
entrelacs des prétendues faïences de Henri IL Plus tard, M. Fillon
découvrit, dans les archives de la châtellenie d’Oiron, une lettre de
Claude Gouffier constatant la donation faite en 1529 à Bernart,
secrétaire et gardien de la librairie du château, et au potier Cher-

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