LES VAN DE VELDE
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qu’afin de lui permettre d’étudier plus exactement les effets qu’il
voulait rendre, Ruyter qui le tenait en haute estime, faisait quelque-
fois tirer exprès pour lui le canon du vaisseau amiral. C’est du moins
là le sujet du Coup de canon de la collection Van der Hoop, dans
lequel il a représenté, au milieu d’un calme plat, un grand vaisseau
dont les voiles éclairées par le soleil se détachent avec éclat sur les
fumées épaisses produites par les décharges de son artillerie.
MARINE, PAR WILLEM YAN DE YELDE LE JEUNE.
(D’après une estampe du « Cabinet de Choiseul ».)
Après le départ de Willem le Vieux pour l’Angleterre, son fils
était resté avec lui en relations suivies et le roi Charles II ayant vu
quelques-unes des œuvres que ce dernier avait envoyées à son père,
fut si frappé de leur mérite qu’il voulut également l’attacher à son
service. Par une ordonnance rendue à la date du 20 février 1675, il
accorda aux deux artistes le même traitement annuel de 100 livres
sterling. A partir de ce moment, Willem II résida en Angleterre et
son succès à la cour et auprès des membres de l’aristocratie alla
toujours croissant. Ses œuvres très recherchées étaient payées un
. — 2e PÉRIODE. 63
xxxvii
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qu’afin de lui permettre d’étudier plus exactement les effets qu’il
voulait rendre, Ruyter qui le tenait en haute estime, faisait quelque-
fois tirer exprès pour lui le canon du vaisseau amiral. C’est du moins
là le sujet du Coup de canon de la collection Van der Hoop, dans
lequel il a représenté, au milieu d’un calme plat, un grand vaisseau
dont les voiles éclairées par le soleil se détachent avec éclat sur les
fumées épaisses produites par les décharges de son artillerie.
MARINE, PAR WILLEM YAN DE YELDE LE JEUNE.
(D’après une estampe du « Cabinet de Choiseul ».)
Après le départ de Willem le Vieux pour l’Angleterre, son fils
était resté avec lui en relations suivies et le roi Charles II ayant vu
quelques-unes des œuvres que ce dernier avait envoyées à son père,
fut si frappé de leur mérite qu’il voulut également l’attacher à son
service. Par une ordonnance rendue à la date du 20 février 1675, il
accorda aux deux artistes le même traitement annuel de 100 livres
sterling. A partir de ce moment, Willem II résida en Angleterre et
son succès à la cour et auprès des membres de l’aristocratie alla
toujours croissant. Ses œuvres très recherchées étaient payées un
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