L’ART ARABE DANS LE MAGHREB
KAIROUAN
(deuxième article1)
ii
LA GRANDE MOSQUEE. — LA MOSQUEE DU BARBIER.
L’intérêt architectural de Kairouan réside dans un certain
nombre de monuments religieux. Les deux plus importants sont la
Grande Mosquée et la zaouia qui renferme le tombeau d’un compagnon
du Prophète, Sidi-Sahab. Nous les décrirons tout à l’heure. Disons
d’abord ce que sont les autres édifices du même genre. Leur nombre
est grand, mais leur valeur artistique est généralement minime. Un
ancien explorateur a cru compter dans la ville sainte cinq cents mos-
quées et oratoires. Le fait est que, lorsqu’on suit la ligne de faîte des
remparts, on croirait ne pas pouvoir dénombrer les coupoles et les
coupolettes qui pointent par-dessus les terrasses; le chiffre le plus
véridique, pour les coupoles et les minarets subsistants, serait de 175,
répartis sur une cinquantaine d’édifices.
L’intérieur et l’extérieur des mosquées et des zaouïa quelconques
éparses dans la ville, par exemple dans la grande rue (Zankat-Touila),
est pauvre et sans volonté architecturale; une promenade dans une
ville comme Sousse serait à ce point de vue bien plus fructueuse.
Il y a cependant des exceptions.
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e période, t. V, p. 368.
KAIROUAN
(deuxième article1)
ii
LA GRANDE MOSQUEE. — LA MOSQUEE DU BARBIER.
L’intérêt architectural de Kairouan réside dans un certain
nombre de monuments religieux. Les deux plus importants sont la
Grande Mosquée et la zaouia qui renferme le tombeau d’un compagnon
du Prophète, Sidi-Sahab. Nous les décrirons tout à l’heure. Disons
d’abord ce que sont les autres édifices du même genre. Leur nombre
est grand, mais leur valeur artistique est généralement minime. Un
ancien explorateur a cru compter dans la ville sainte cinq cents mos-
quées et oratoires. Le fait est que, lorsqu’on suit la ligne de faîte des
remparts, on croirait ne pas pouvoir dénombrer les coupoles et les
coupolettes qui pointent par-dessus les terrasses; le chiffre le plus
véridique, pour les coupoles et les minarets subsistants, serait de 175,
répartis sur une cinquantaine d’édifices.
L’intérieur et l’extérieur des mosquées et des zaouïa quelconques
éparses dans la ville, par exemple dans la grande rue (Zankat-Touila),
est pauvre et sans volonté architecturale; une promenade dans une
ville comme Sousse serait à ce point de vue bien plus fructueuse.
Il y a cependant des exceptions.
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e période, t. V, p. 368.