DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Champeaux, Alfred de: L' art décoratif dans le vieux Paris, 6
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24450#0159
L’ART DÉCORATIF
DANS LE VIEUX PARIS
( S I X I È M R ARTICLE1.)
IV.
LE FAUBOURG SAINT-GERMAIN (fin).
:ux pavillons d’artistes existent encore
dans la rue du Montparnasse. Le pre-
mier (n° 23), a été construit par l’archi-
tecte Poyet pour Calau, peintre du roi
de Prusse, mort à Berlin en 1785, sur
lequel nous n’avons trouvé aucun ren-
seignement. Mais la plume allemande
de Krafft2, dénature à chaque instant
l’orthographe des noms. Plus loin, ce
peintre est appelé Calais, et on serait
conduit à soupçonner qu’il s’agit de
Callet, si l’on ne savait pas que ce dernier n’était pas au service de
la Prusse et qu’il est mort bien plus tard. La porte d’entrée du
pavillon est soutenue par deux figures d’Atlantes. Les appartements
du rez-de-chaussée, qui se composent d’un boudoir, d’une chambre à
coucher, d’un salon et d’une salle à manger, ont seuls conservé leur
décoration primitive. Le boudoir, qui a pu servir de salle de bain, est
surmonté par une coupole, formant lanterne, dont le plafond est
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e période, t. IV, p. 183, 394 et 467, t. V,
p. 134 et 267.
2. V. Krafft et Ransonnette, Plan des plus belles maisons de Paris. 1.1, pl. 19 et 37.
DANS LE VIEUX PARIS
( S I X I È M R ARTICLE1.)
IV.
LE FAUBOURG SAINT-GERMAIN (fin).
:ux pavillons d’artistes existent encore
dans la rue du Montparnasse. Le pre-
mier (n° 23), a été construit par l’archi-
tecte Poyet pour Calau, peintre du roi
de Prusse, mort à Berlin en 1785, sur
lequel nous n’avons trouvé aucun ren-
seignement. Mais la plume allemande
de Krafft2, dénature à chaque instant
l’orthographe des noms. Plus loin, ce
peintre est appelé Calais, et on serait
conduit à soupçonner qu’il s’agit de
Callet, si l’on ne savait pas que ce dernier n’était pas au service de
la Prusse et qu’il est mort bien plus tard. La porte d’entrée du
pavillon est soutenue par deux figures d’Atlantes. Les appartements
du rez-de-chaussée, qui se composent d’un boudoir, d’une chambre à
coucher, d’un salon et d’une salle à manger, ont seuls conservé leur
décoration primitive. Le boudoir, qui a pu servir de salle de bain, est
surmonté par une coupole, formant lanterne, dont le plafond est
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e période, t. IV, p. 183, 394 et 467, t. V,
p. 134 et 267.
2. V. Krafft et Ransonnette, Plan des plus belles maisons de Paris. 1.1, pl. 19 et 37.