L’ART DÉCORATIF
DANS LE VIEUX PARIS
(septième article1.)
IV.
LE FAUBOURG ET LE QUARTIER SAINT-ANTOINE (FIN).
’église Saint-Gervais est une con-
struction du xve siècle, à laquelle
on a accolé une façade du xvn" ,
sans se préoccuper des disparates
de style pouvant résulter de cette
adjonction. Malgré l’habileté que
Salomon de Brosse a déployée dans
les ordres superposés de cette façade,
il est resté inférieur aux frères
Jacquet, maîtres-tailleurs de pierre
qui ont sculpté, en 1517, la mer-
veilleuse couronne évidée à jour et suspendue à la voûte de la cha-
pelle de la Vierge, de même qu’au maître des œuvres qui a dirigé
l’exécution des gracieux ornements de la tour enclavée dans les
maisons voisines de l’église. L’intérieur du monument, dépouillé à
diverses reprises de ses tableaux, de ses tapisseries et de ses tom-
beaux, offre encore un sérieux intérêt artistique. On attribue à Jean
Cousin deux des verrières du chœur : Saint Pierre guérissant le Para-
lytique et le Martyre de saint Laurent qui portent la date de 1551.
Dans la nef et dans les bas côtés sont d’autres compositions peintes
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e période, t. IV, p. 183, 394 et 467, t. V,
p. 134, 267, t. VI, p. 133.
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DANS LE VIEUX PARIS
(septième article1.)
IV.
LE FAUBOURG ET LE QUARTIER SAINT-ANTOINE (FIN).
’église Saint-Gervais est une con-
struction du xve siècle, à laquelle
on a accolé une façade du xvn" ,
sans se préoccuper des disparates
de style pouvant résulter de cette
adjonction. Malgré l’habileté que
Salomon de Brosse a déployée dans
les ordres superposés de cette façade,
il est resté inférieur aux frères
Jacquet, maîtres-tailleurs de pierre
qui ont sculpté, en 1517, la mer-
veilleuse couronne évidée à jour et suspendue à la voûte de la cha-
pelle de la Vierge, de même qu’au maître des œuvres qui a dirigé
l’exécution des gracieux ornements de la tour enclavée dans les
maisons voisines de l’église. L’intérieur du monument, dépouillé à
diverses reprises de ses tableaux, de ses tapisseries et de ses tom-
beaux, offre encore un sérieux intérêt artistique. On attribue à Jean
Cousin deux des verrières du chœur : Saint Pierre guérissant le Para-
lytique et le Martyre de saint Laurent qui portent la date de 1551.
Dans la nef et dans les bas côtés sont d’autres compositions peintes
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e période, t. IV, p. 183, 394 et 467, t. V,
p. 134, 267, t. VI, p. 133.
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