L’ART DÉCORATIF
DANS LE VIEUX PARIS
HUITIÈME ARTICLE4-.)
VI.
LE MARAIS (FIN).
Angle (du boulevard Beaumarchais
et de la rue du Pas-de-la-Mule de-
venue rue des Vosges (n° 2), est
occupé parla maison du caféPillon,
où rien ne vient annoncer exté-
rieurement une construction an-
cienne. Mais dans la cour, une
rampe d’escalier et des. appuis de
fenêtres en fer forgé indiquent une
vieille demeure survivant malgré
toutes les transformations qui lui
ontété imposées. Un des salons du café était revêtu d’une décoration
d’arabesques et de figures de singes, citée par Charles Blanc dans
la biographie de Watteau, bien qu’elle fût plus vraisemblablement
de Christophe Huet. Ces panneaux et le plafond qui les complétait,
ont été enlevés par M. Raingo, propriétaire de la maison, et vendus
par lui à un amateur dont nous n’avonspu connaître le nom. M. Raingo
s'était réservé une seule de ces peintures que son gendre, M. Hos-
chedé, avait fait placer dans un hôtel du boulevard Haussmann,
possédé actuellement par M. le comte de Beauregard; elle n’y figure
plus actuellement. 1
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e période, t. IV, p. 185, 394 et 407, t. V,
p. 134, 267, t. VI, p. 135 et 252.
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DANS LE VIEUX PARIS
HUITIÈME ARTICLE4-.)
VI.
LE MARAIS (FIN).
Angle (du boulevard Beaumarchais
et de la rue du Pas-de-la-Mule de-
venue rue des Vosges (n° 2), est
occupé parla maison du caféPillon,
où rien ne vient annoncer exté-
rieurement une construction an-
cienne. Mais dans la cour, une
rampe d’escalier et des. appuis de
fenêtres en fer forgé indiquent une
vieille demeure survivant malgré
toutes les transformations qui lui
ontété imposées. Un des salons du café était revêtu d’une décoration
d’arabesques et de figures de singes, citée par Charles Blanc dans
la biographie de Watteau, bien qu’elle fût plus vraisemblablement
de Christophe Huet. Ces panneaux et le plafond qui les complétait,
ont été enlevés par M. Raingo, propriétaire de la maison, et vendus
par lui à un amateur dont nous n’avonspu connaître le nom. M. Raingo
s'était réservé une seule de ces peintures que son gendre, M. Hos-
chedé, avait fait placer dans un hôtel du boulevard Haussmann,
possédé actuellement par M. le comte de Beauregard; elle n’y figure
plus actuellement. 1
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e période, t. IV, p. 185, 394 et 407, t. V,
p. 134, 267, t. VI, p. 135 et 252.
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