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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 6.1891

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Nr. 3
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Collignon, Maxime: L' école d'Argos et le maître de Phidias
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https://doi.org/10.11588/diglit.24450#0241

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L’ECOLE D’ARGOS

E T

MAITRE DE PHIDIAS1

Les découvertes qui se multiplient en Grèce ont
éveillé l’attention du public sur la période de l’art
qui précède la perfection du ve siècle. Les fouilles
de l’Acropole, celles du Ptoion, ont fait revivre
pour nous l’archaïsme attique et béotien, alors que
les découvertes de Délos nous avaient déjà révélé
avec une singulière précision l’art des vieilles écoles insulaires.
Mais si la sculpture primitive du vie siècle nous est aujourd’hui
connue par d’imposantes séries de monuments, il s’en faut que nous
soyons aussi bien renseignés sur la période de transition qui, de
500 à 450, prépare l’épanouissement du grand style. Il suffit, pour
s’en rendre compte, de suivre les discussions que soulève encore
aujourd’hui l’étude des marbres d’Olympie, où l’on reconnaît la
manifestation d’une grande école dont l’origine n’est pas certaire.

A vrai dire, l’opinion qui tend à prévaloir, c’est que la solution
du problème doit être cherchée beaucoup moins du côté de l’Attique,
que dans le Péloponèse. Frappés de l’importance des traditions qui
attribuent à Argos un rôle capital dans l’éducation des trois grands
sculpteurs du ve siècle, de fort bons juges rattachent à l’Argolide les
artistes d’Olympie2; ils cherchent dans l’école argienne le point de
départ de cette évolution qui, au début du ve siècle, brise le moule

L Les dessins qui illustrent ce travail nous ont été obligeamment communiqués
par la maison Firmin-Didot et sont empruntés à l’ouvrage que M. Collignon pré-
pare sur F Histoire de la sculpture grecque.

2. Voir Studniczka, Roem. Mittheilungen, II, 1887, p. 53 et suivantes.
 
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