DOCUMENTS INÉDITS SUR RUBENS. 207
laissant et léguant à la fabrique de ladite église la somme de 100 florins une
fois donnés.
Item, aux distributeurs des pauvres de cette ville, pour les pauvres
honteux, 500 florins une fois donnés.
Ordonne le testateur que, si, à sa mort, il n’avait pas encore livré le
tableau qu’il était tenu de donner à Jacques Moermans on y pourvoie immé-
diatement après sa mort.
Le prénommé testateur prélègue à messire Albert Rubens, dont la mère
fut dame Isabelle Brandt, de bienheureuse mémoire, son fils aîné, secrétaire
du Conseil privé de S. M., tous les livres de sa bibliothèque; et au même, et
à son second fils, Nicolas Rubens, chacun pour la moitié, toutes les agates et
les médailles, excepté les vases en agate, jaspe et autres pierres précieuses,
à la condition de ne pouvoir vendre lesdites agates et médailles que d :
commun accord, et de ne pouvoir attaquer le présent testament en aucune
manière, sous peine de voir ledit legs tomber à néant.
En ce qui concerne le patrimoine des testateurs, tant en biens meubles
qu’immeubles, maisons, terres, bois, rentes, or et argent monnayés ou non,
reconnaissances et lettres de crédit, à quelque place qu’ils se trouvent ou se
trouveront, toutes dettes, droits, funérailles, de la succession du premier
défunt éjant payés, les testateurs les ont donnés, légués et laissés, les
donnent, lèguent et laissent de commun accord aux conditions suivantes :
Si le susdit testateur venait à mourir le premier, il donne, lègue et
délaisse une part d’enfant à la dame testatrice, son épouse légitime, dans
tous les biens laissés par lui, en dehors des bijoux qui lui ont été donnés à
son mariage, notamment 2 chaînes d’or avec diamants; une chaîne d’or de
travail indien se composant de treize tours; une chaîne en grains de senteur
garnis d'or; une chaîne d’or émaillé noir et blanc; 3 tours de perles; un
collier avec diamants changé depuis en chaîne; une ancre d’or avec diamants ;
une paire de pendants d’oreilles avec diamants ; une bague ornée d’un
grand diamant, venant d’Angleterre ; un lot de boutons d’or, tant simples
qu’émaillés; une bourse contenant différentes pièces d’or; et tous les vête-
ments de laine, soie, or et argent, le linge servant à son usage personnel,
comme aussi la moitié de tous les biens de communauté et d’acquêts qui lui
reviennent suivant les droits ou usages de cette ville, et selon le contrat de
mariage passé par devant moi, notaire, le 4 décembre 1630, et le privilège
concernant les meubles qui reviennent à l’épouse légitime, d’après les droits
et usages de cette ville.
Donnant, léguant et délaissant le reste à Albert et Nicolas Rubens, ses
deux fils du premier lit, et aux enfants procréés et qui pourraient encore être
procréés par la grâce de Dieu, de son présent mariage, pour être acceptés et
partagés également entre eux et son épouse légitime, après en avoir fait un
1. Jacques Moermans, peintre, était spécialement chargé par Rubens de la
vente de ses estampes (H).
laissant et léguant à la fabrique de ladite église la somme de 100 florins une
fois donnés.
Item, aux distributeurs des pauvres de cette ville, pour les pauvres
honteux, 500 florins une fois donnés.
Ordonne le testateur que, si, à sa mort, il n’avait pas encore livré le
tableau qu’il était tenu de donner à Jacques Moermans on y pourvoie immé-
diatement après sa mort.
Le prénommé testateur prélègue à messire Albert Rubens, dont la mère
fut dame Isabelle Brandt, de bienheureuse mémoire, son fils aîné, secrétaire
du Conseil privé de S. M., tous les livres de sa bibliothèque; et au même, et
à son second fils, Nicolas Rubens, chacun pour la moitié, toutes les agates et
les médailles, excepté les vases en agate, jaspe et autres pierres précieuses,
à la condition de ne pouvoir vendre lesdites agates et médailles que d :
commun accord, et de ne pouvoir attaquer le présent testament en aucune
manière, sous peine de voir ledit legs tomber à néant.
En ce qui concerne le patrimoine des testateurs, tant en biens meubles
qu’immeubles, maisons, terres, bois, rentes, or et argent monnayés ou non,
reconnaissances et lettres de crédit, à quelque place qu’ils se trouvent ou se
trouveront, toutes dettes, droits, funérailles, de la succession du premier
défunt éjant payés, les testateurs les ont donnés, légués et laissés, les
donnent, lèguent et laissent de commun accord aux conditions suivantes :
Si le susdit testateur venait à mourir le premier, il donne, lègue et
délaisse une part d’enfant à la dame testatrice, son épouse légitime, dans
tous les biens laissés par lui, en dehors des bijoux qui lui ont été donnés à
son mariage, notamment 2 chaînes d’or avec diamants; une chaîne d’or de
travail indien se composant de treize tours; une chaîne en grains de senteur
garnis d'or; une chaîne d’or émaillé noir et blanc; 3 tours de perles; un
collier avec diamants changé depuis en chaîne; une ancre d’or avec diamants ;
une paire de pendants d’oreilles avec diamants ; une bague ornée d’un
grand diamant, venant d’Angleterre ; un lot de boutons d’or, tant simples
qu’émaillés; une bourse contenant différentes pièces d’or; et tous les vête-
ments de laine, soie, or et argent, le linge servant à son usage personnel,
comme aussi la moitié de tous les biens de communauté et d’acquêts qui lui
reviennent suivant les droits ou usages de cette ville, et selon le contrat de
mariage passé par devant moi, notaire, le 4 décembre 1630, et le privilège
concernant les meubles qui reviennent à l’épouse légitime, d’après les droits
et usages de cette ville.
Donnant, léguant et délaissant le reste à Albert et Nicolas Rubens, ses
deux fils du premier lit, et aux enfants procréés et qui pourraient encore être
procréés par la grâce de Dieu, de son présent mariage, pour être acceptés et
partagés également entre eux et son épouse légitime, après en avoir fait un
1. Jacques Moermans, peintre, était spécialement chargé par Rubens de la
vente de ses estampes (H).