LES TOILES PEINTES DE L’INDE
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de la toile, les indigènes semblent rendre hommage aux Européens,
qui — remarquons le — sont eux-mêmes vêtus de toiles peintes des
pieds à la tête. L’ensemble compose le mélange le plus réjouissant
du monde. Au point de vue technique, c’est un prodige d’exécution.
Cette pièce incomparable, qui appartient à l’Union centrale des
Arts décoratifs, est une exception. Ses voisines de vitrine n’ont
pas, comme elle, d’état civil. Provenances et dates, tout reste dans
l’incertitude. Nous ne commençons à rencontrer des données moins
Pilota Bourdie”.
AUTRE FRAGMENT DE LA MEME TOILE
(Musée des Arts décoratifs, Paris.)
vagues que lorsque nous arrivons aux imitations fabriquées en
Europe au xvme siècle et que les organisateurs de l’Exposition ont
eu l’heureuse idée de nous présenter, à côté, des originaux comme
terme de comparaison. Il en est d’intéressantes, comme celles de
MM. Chatel et Tassinari ou de la Société industrielle de Mulhouse.
Nous les aurions aimées plus nombreuses, et l’Union centrale, dont
la collection de toiles imprimées s’augmente tous les jours, aurait
pu en exposer quelques-unes. Remarquons d’ailleurs que nous
n’avons sous les yeux que des impressions tardives, de 1775 à 1785
environ, qui n’éclairent nullement les origines de la fabrication
européenne. Ce qu’il aurait fallu présenter, — il est vrai que nous
n'en connaissons que de bien rares échantillons, — ce sont les toiles
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de la toile, les indigènes semblent rendre hommage aux Européens,
qui — remarquons le — sont eux-mêmes vêtus de toiles peintes des
pieds à la tête. L’ensemble compose le mélange le plus réjouissant
du monde. Au point de vue technique, c’est un prodige d’exécution.
Cette pièce incomparable, qui appartient à l’Union centrale des
Arts décoratifs, est une exception. Ses voisines de vitrine n’ont
pas, comme elle, d’état civil. Provenances et dates, tout reste dans
l’incertitude. Nous ne commençons à rencontrer des données moins
Pilota Bourdie”.
AUTRE FRAGMENT DE LA MEME TOILE
(Musée des Arts décoratifs, Paris.)
vagues que lorsque nous arrivons aux imitations fabriquées en
Europe au xvme siècle et que les organisateurs de l’Exposition ont
eu l’heureuse idée de nous présenter, à côté, des originaux comme
terme de comparaison. Il en est d’intéressantes, comme celles de
MM. Chatel et Tassinari ou de la Société industrielle de Mulhouse.
Nous les aurions aimées plus nombreuses, et l’Union centrale, dont
la collection de toiles imprimées s’augmente tous les jours, aurait
pu en exposer quelques-unes. Remarquons d’ailleurs que nous
n’avons sous les yeux que des impressions tardives, de 1775 à 1785
environ, qui n’éclairent nullement les origines de la fabrication
européenne. Ce qu’il aurait fallu présenter, — il est vrai que nous
n'en connaissons que de bien rares échantillons, — ce sont les toiles