Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (4. Pér. 8.1912)

SERGENT-MARCEAU

ts la fin de sa vie, Sergent publiait
ses souvenirs intimes, le Fragment de
mon album et nigrum. Il signait : An-
toine-François Sergent-Marceau1 « ar-
tiste, graveur, homme de lettres,
membre de l’Athénée de Brescia, ex-
conventionnel, député de Paris, créa-
teur du Musée de peinture et de sculp-
ture ». Et pourtant, malgré tous ces
titres, auxquels il ajoutait même : « âgé
de 87 ans », son nom et surtout son
œuvre sont bien peu connus.

On s’est montré assez négligent à
son égard. Noël Parfait, au lendemain
de sa mort, fit paraître dans un journal de Chartres3 une étude
biographique, hommage un peu trop visible de son admiration,
mais recueil consciencieux de documents exacts4. Plus tard H. Iler-

1. Né à Chartres le 9 octobre 1751, mort à Nice le 24 juillet 1847, il s’appelait
Sergent. C’est, dit-il, pour répondre à un vœu exprimé par Marceau, son beau-
frère, à Trêves, en 1795, qu’il ajouta à son nom celui de ce général : « Pour que
je sois toujours présent à votre cœur, à votre pensée, ajoutez à votre nom celui
de votre jeune ami, celui de votre épouse. » (Lettre au rédacteur du Journal de
Chartres, n° du 18 juillet 1839.)

2. Nous avons supprimé dans cette vignette l’inscription Hic terminus ævi
placée sur la draperie flottante que la Mort tient entre ses mains.

3. Le Glaneur, nos des 5, 12,19 août, 2, 9,16, 23, 30 septembre. 14 octobre 1847.
Ces articles, réunis, parurent l’année suivante sous le titre de Notice biographique
sur A.-F. Sergent, graveur en taille-douce, député de Paris à la Convention Natio-
nale, par N. Parfait; Chartres, 1848.

4. La Notice parue sous son nom au Bulletin des Beaux-Arts (2e année, 1884—
1885) n’est guère que la répétition, avec coupures, de ce travail. Les notes qui
l’accompagnent ne se trouvaient pas dans la première Notice.

—• 4e PÉRIODE.

LETTRE INITIALE
d’un AVIS DE DÉCÈS
BOIS PAR SERGENT-MARCEAU2
(Collection Durand, à Chartres.)

VIII.

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