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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 8.1912

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Roux, Alphonse: Sergent-Marceau
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https://doi.org/10.11588/diglit.24885#0225

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206

GAZETTE DES BEAUX-ARTS

luison et P. Leroy ont publié une étude plus particulièrement artis-
tique, et intéressante par les lettres, écrites pendant l’exil de
Sergent en Italie, qu’ils y ont ajoutées1. Mais nul, en dehors
d’eux, n’a été tenté de consacrer un travail d’ensemble à cet
artiste. Par contre, les historiens de la gravure se sont occupés
de lui. Renouvier 2 lui réserve une page élogieuse. Si Duplessis 3
est sévère à son égard, M. L. llosenthal4, sans pousser trop loin
l’admiration, lui rend à peu près justice. C’est le baron R. Portalis
et M. P. Beraldi5 qui l’ont le plus longuement étudié. A vrai dire,
leur enquête n’a pas porté sur l’ensemble de l’œuvre. De plus, on y
trouve quelques erreurs. Sergent d’ailleurs, et je ne sais pourquoi,
joue de malheur avec presque tous ceux qui se sont occupés de lui6.

Le catalogue raisonné de l’œuvre de Sergent est encore à
dresser. Le seul qui ait été vraiment tenté, celui de Baré, dans le
Bulletin des Beaux-Arts, où il fait suite à la Notice de N. Parfait,
n’est point méthodique et, parfois erroné, n’est pas complet. La
plus grande partie des gravures qui nous sont parvenues se trouvent
au Cabinet des estampes. Mais la bibliothèque de Chartres en con-
serve quelques-unes qui manquent à la Bibliothèque Nationale.
La bibliothèque de la Société archéologique d’Eure-et-Loir montre
un fragment du plan de la ville dressé par Sergent. Enfin des col-
lections particulières détiennent encore plus qu’on ne croirait de
dessins7, d’aquarelles, de pastels : pour dresser ce catalogue, il fau-
drait de longues recherches.

1. Notice sur Sergent-Marceau, peintre et graveur, par II. Heiiuison et Paul
Leroy (Bulletin de la Société des Beaux-Arts des Départements. 1898. Tirage à part,
Orléans, 1898). Sergent avait été banni en 1803, par mesure de sûreté générale.

2. -I. Renouvier, Histoire de l'art pendant la Révolution, p. 254-235.

3. G. Duplessis, Les Merveilles de la gravure, p. 369.

4. L. Rosenthal, La Gravure (coll. des Manuels d'histoire de l'art), p. 230.

3. Baron R. Portalis, Les Dessinateurs d’illustrations au xvine siècle; — Baron
R. Portalis et P. Beraldi, Les Graveurs du xvme siècle; — Baron It. Portalis, La
Gravure en couleurs (Gazette des Beaux-Arts, 1898-1899 ; en particulier 1er mars 1899).

6. II. Portalis lui-même le fait mourir en 1838 (Les Dessinateurs d’illustrations,
tome II). 11 lui donne, du reste, comme père Antoine Sergent, imprimeur en
taille-douce. Par ailleurs, l’œuvre d’A.-F. Sergent-Marceau au Cabinet des
estampes contient une charmante vignette réclame de cet Antoine Sergent, tout
comme si elle appartenait à l'artiste charlrain. L’erreur devient inexplicable
quand elle prend les proportions de celle de Nagler qui donne pour dates 1756—
1810 «environ » (Neues allgemeines Künstler-Lexikon), au lieu de 1751-1847.

7. Il faut citer notamment les portraits de J.-B. Texier, notaire au bailliage de
Chartres, et de Madeleine-Adélaïde Texier, sa fille, aux trois crayons, qui se •
trouvent au château de Béville (Eure-et-Loir), clmz M. E. Labiche, ancien séna-
teur, leur petit-fils et arrière-petit-fils.
 
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