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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 8.1912

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Nr. 5
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Rosenthal, Léon: Les Salons de 1912, [4], Le salon d'automne
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https://doi.org/10.11588/diglit.24885#0430

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LA CHAINE DE BELLEDONE ET LA VALLÉE DE L’iSÈRE, PAR M. JULES FLANDRIN
(Appartient à M. H. Bouchayer. — Salon d Automne.)

LES SALONS DE 19 J 2

LE SALON D’AUTOMNE

Un Salon véritable, c’est-à-dire un ensemble harmonieux,
improvisé avec des éléments divers ou disparates, l’intérêt
soutenu ou renouvelé par le groupement des affinités ou par
des contrastes voulus, des dispositions paradoxales et heureuses :
les dessins présentés dans l’un des grands Salons centraux; ces
dessins, ainsi que les gravures, disposés, comme il convient, parmi
les peintures; tous les arts réunis dans la mesure du possible.

Tant de soins ne se laissent pas immédiatement reconnaître. La
première impression est celle d’une vie tumultueuse, trépidante,
exaspérée. Les morceaux gauches ou maladroits qui, au Salon des
Indépendants, amortissaient, ainsi qu’une masse inerte, le choc des
conceptions et l’éclat des manifestes, ne se rencontrent pas ici.
Presque tout est à vif; de toutes parts régnent la recherche, l’aven-
ture et l’effort.

De là, pendant un instant, une sensation de désordre effroyable
et d’anarchie. Il est difficile de s’en défendre, il serait injuste et
absurde de s’y maintenir. Les œuvres exposées ici ne sont pas des
improvisations capricieuses : elles procèdent de recherches tenaces,
poursuivies pendant de longues années. Les pages les moins intelli-
gibles le sont, peut-être, par l’application trop absolue de principes

— 4e PÉRIODE. 53

VIII.
 
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