DOI issue:
Nr. 2
DOI article:Devigne, Marguerite: Augustin Ollivier, dit Ollivier de Marseille: sculpteur de Charles de Lorraine
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24919#0129
AUGUSTIN OLLIVIER, DIT OLLIVIER DE MARSEILLE
[IO
sculpteur Joseph Fernande. Ces deux bustes, conservés à l’hôtel d’Arenberg
jusqu’au moment où le duc se retira en Allemagne pendant la guerre, sont
actuellement au château de Nordkirchen, en Westphalie. Une petite photo-
graphie du salon où était placé précédemment le portrait de Charles de
Lorraine nous a permis d’identifier de façon tout à fait certaine l’exemplaire
du musée : c’est bien le moulage du buste acheté à la vente du gouverneur
comme œuvre d’Ollivier.
Les probabilités qui exis-
taient en faveur de cette
attribution se trouvent
donc définitivement con-
firmées.
Le buste du comte de
Cobenzl, dont le Musée
des Beaux-Arts possède
aussi un moulage et dont
l’auteur jusqu’ici était
inconnu, est, comme il
convient, moins majes-
tueux que celui du
prince ; il a moins de
panache, moins d’exté-
rieur. En habit simple à
grandes boutonnières
gansées, en cravate mon-
tante, soulignée d’un
étroit jabot, le ministre a
un aspect de simplicité
presque austère. Ses che-
veux sont arrangés en
rouleaux minces, régu-
lièrement disposés au-
dessus des oreilles, mais,
de même que dans le buste de Charles de Lorraine, les boucles du catogan
sont ramenées sur l’épaule gauche. Un grand collier de la Toison d'or tombe
très bas sur la poitrine et descend même sur les bras, qui sont drapés dans une
étoffe aux plis cassés et un peu raides, comme ceux du manteau qui enve-
loppe le prince. Les deux portraits, à part des différences d'arrangement et un
accent plus brillant dans celui de Charles de Lorraine, sont conçus de la même
façon, coupés de la même manière, au milieu du torse, de telle sorte que 1 on
BUSTE DU COMTE CHARLES DE COBENZL
PLÂTRE, PAR AUGUSTIN OLLIVIER
(Musée royal des Beaux-Arts, Bruxelles.)
[IO
sculpteur Joseph Fernande. Ces deux bustes, conservés à l’hôtel d’Arenberg
jusqu’au moment où le duc se retira en Allemagne pendant la guerre, sont
actuellement au château de Nordkirchen, en Westphalie. Une petite photo-
graphie du salon où était placé précédemment le portrait de Charles de
Lorraine nous a permis d’identifier de façon tout à fait certaine l’exemplaire
du musée : c’est bien le moulage du buste acheté à la vente du gouverneur
comme œuvre d’Ollivier.
Les probabilités qui exis-
taient en faveur de cette
attribution se trouvent
donc définitivement con-
firmées.
Le buste du comte de
Cobenzl, dont le Musée
des Beaux-Arts possède
aussi un moulage et dont
l’auteur jusqu’ici était
inconnu, est, comme il
convient, moins majes-
tueux que celui du
prince ; il a moins de
panache, moins d’exté-
rieur. En habit simple à
grandes boutonnières
gansées, en cravate mon-
tante, soulignée d’un
étroit jabot, le ministre a
un aspect de simplicité
presque austère. Ses che-
veux sont arrangés en
rouleaux minces, régu-
lièrement disposés au-
dessus des oreilles, mais,
de même que dans le buste de Charles de Lorraine, les boucles du catogan
sont ramenées sur l’épaule gauche. Un grand collier de la Toison d'or tombe
très bas sur la poitrine et descend même sur les bras, qui sont drapés dans une
étoffe aux plis cassés et un peu raides, comme ceux du manteau qui enve-
loppe le prince. Les deux portraits, à part des différences d'arrangement et un
accent plus brillant dans celui de Charles de Lorraine, sont conçus de la même
façon, coupés de la même manière, au milieu du torse, de telle sorte que 1 on
BUSTE DU COMTE CHARLES DE COBENZL
PLÂTRE, PAR AUGUSTIN OLLIVIER
(Musée royal des Beaux-Arts, Bruxelles.)