LES PORTRAITS DE M A RIE-ANTOINETTE
PAR DUGREUX
sait que, dans l’hiver de 1769, le peintre
Ducreux fut envoyé à la cour deVienne, par
ordre de Louis XV, pour y faire le portrait
de l’archiduchesse Marie-Antoinette, dont le
mariage avec le Dauphin, son petits-fds,
devait être célébré au printemps suivant.
L’histoire de cette mission artistique et des
pastels que Ducreux exécuta sous les yeux de
l’impératrice Marie-Thérèse fait une anecdote
des plus piquantes. Elle a été abordée à deux
reprises par la Gazette. Aux renseignements
assez confus de J. Flammermont, qui l’a racon-
tée le premier, s’est ajoutée la connaissance d’un premier pastel de Ducreux,
de la collection Marnier-Lapostolle \ Le sujet a été repris, avec une abon-
dance extrême d’informations, par MM. Albert Vuaflart et Henri Bourin,
dans le premier fascicule de leur grand ouvrage, Les Portraits de Marie-
Antoinette'1 2. Un pas nouveau peut être fait aujourd’hui; et les dernières
obscurités disparaîtront, par l'identification d’un second pastel, qui met
d’accord tous les documents.
Les diplomates des deux cours alliées, le comte de Mercy à Paris, le mar-
quis de Durfort à Vienne, ont mentionné à plusieurs reprises, dans leur cor-
respondance, les ouvrages de Ducreux et les circonstances de son travail.
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1897, t. II, p. 283 ; 1908, t. I, p. 122.
2. Paris, Emile Paul, 1909, p. 33-53. On annonce la reprise de ce beau travail, inter-
rompu par la guerre.
PAR DUGREUX
sait que, dans l’hiver de 1769, le peintre
Ducreux fut envoyé à la cour deVienne, par
ordre de Louis XV, pour y faire le portrait
de l’archiduchesse Marie-Antoinette, dont le
mariage avec le Dauphin, son petits-fds,
devait être célébré au printemps suivant.
L’histoire de cette mission artistique et des
pastels que Ducreux exécuta sous les yeux de
l’impératrice Marie-Thérèse fait une anecdote
des plus piquantes. Elle a été abordée à deux
reprises par la Gazette. Aux renseignements
assez confus de J. Flammermont, qui l’a racon-
tée le premier, s’est ajoutée la connaissance d’un premier pastel de Ducreux,
de la collection Marnier-Lapostolle \ Le sujet a été repris, avec une abon-
dance extrême d’informations, par MM. Albert Vuaflart et Henri Bourin,
dans le premier fascicule de leur grand ouvrage, Les Portraits de Marie-
Antoinette'1 2. Un pas nouveau peut être fait aujourd’hui; et les dernières
obscurités disparaîtront, par l'identification d’un second pastel, qui met
d’accord tous les documents.
Les diplomates des deux cours alliées, le comte de Mercy à Paris, le mar-
quis de Durfort à Vienne, ont mentionné à plusieurs reprises, dans leur cor-
respondance, les ouvrages de Ducreux et les circonstances de son travail.
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1897, t. II, p. 283 ; 1908, t. I, p. 122.
2. Paris, Emile Paul, 1909, p. 33-53. On annonce la reprise de ce beau travail, inter-
rompu par la guerre.