UNE TÊTE DE JEUNE HOMME
DE LA FRISE DU PARTHÉNON
AU MUSÉE DU LOUVRE
l devient chaque jour de moins en moins pro-
bable que les collections publiques hors de
Grèce s’augmentent de nouveaux fragments
du Parthénon.
Le Louvre, pourtant, qui en 1916 déjà a
pu ajouter aux précieuses reliques qu’il pos-
sédait depuis de longues années l’admirable
tête due à l’insigne libéralité de Mllc de la Cou-
lonche1, a de nouveau la bonne fortune de
recevoir de la générosité d’un donateur,
M. Georges Picard, un ami de vieille date du
musée, dont le goût éclairé est bien connu de tous les fervents de l’art
grec2, une autre tête de la frise.
Il s’agit encore d’une tête de jeune homme, mais celle-ci, ainsi que le
montre l’image ci-jointe, incomplète, réduite qu’elle est à une portion du
crâne, au front, à l'œil, avec son arcade sourcilière heureusement intacte,
et à la partie avoisinante de la joue.
La tête, à vrai dire, n’a pas la possession d’état de celle de Mlle de la Cou-
louche, offerte à son grand-père, M. Daveluy, premier directeur de l’École
1. V. Monuments et mémoires (fondation Eugène Piot), t. XXIII, 1918-1919, p i-a5
etpl. 1.
2. V., entre autres, E. Miclion, Torse d’une statuette de satyre assis (Revue des éludes
grecques, t. XXII, 1909, p. 14o-144à-
- 5e PÉRIODE.
V I .
*7
DE LA FRISE DU PARTHÉNON
AU MUSÉE DU LOUVRE
l devient chaque jour de moins en moins pro-
bable que les collections publiques hors de
Grèce s’augmentent de nouveaux fragments
du Parthénon.
Le Louvre, pourtant, qui en 1916 déjà a
pu ajouter aux précieuses reliques qu’il pos-
sédait depuis de longues années l’admirable
tête due à l’insigne libéralité de Mllc de la Cou-
lonche1, a de nouveau la bonne fortune de
recevoir de la générosité d’un donateur,
M. Georges Picard, un ami de vieille date du
musée, dont le goût éclairé est bien connu de tous les fervents de l’art
grec2, une autre tête de la frise.
Il s’agit encore d’une tête de jeune homme, mais celle-ci, ainsi que le
montre l’image ci-jointe, incomplète, réduite qu’elle est à une portion du
crâne, au front, à l'œil, avec son arcade sourcilière heureusement intacte,
et à la partie avoisinante de la joue.
La tête, à vrai dire, n’a pas la possession d’état de celle de Mlle de la Cou-
louche, offerte à son grand-père, M. Daveluy, premier directeur de l’École
1. V. Monuments et mémoires (fondation Eugène Piot), t. XXIII, 1918-1919, p i-a5
etpl. 1.
2. V., entre autres, E. Miclion, Torse d’une statuette de satyre assis (Revue des éludes
grecques, t. XXII, 1909, p. 14o-144à-
- 5e PÉRIODE.
V I .
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