GAZETTE DES BEAUX-ARTS
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En résumé, dans tout le xme siècle, la Norvège, au point de vue à la fois
politique et artistique, est orientée vers l'Angleterre puis vers la France.
Aussi peut-on parler d’une véritable culture des mers du Nord, comme on
parle d’une culture méditerranéenne dans l’antiquité.
Avec la France du Nord, les Flandres et l’Angleterre, la Norvège fait partie
de ce cercle de pays qui ont été réunis par la communauté de leur civilisa-
tion gothique. La mer associe nos villes nationales, vieilles métropoles
royales et religieuses, Nidaros, Bergen, Slavanger, Oslo, à leurs grandes
sœurs de France et d’Angleterre, cl toules sont l’image de l’expansion mer-
veilleuse de la culture gothique. Mais la capitale de cette civilisation, c’est
toujours Paris. Et s’il est parfois difficile de saisir avec toute la clarté dési-
rable l’évolution intime de l’art du Moyen âge et de fixer la personnalité des
artistes qui ont donné l’impulsion à nos grands maîtres norvégiens, nous
pouvons toujours nommer cette influence du plus beau nom de l’histoire
de l’art, nom digne d’Athènes et de Florence : Paris, « la source », comme a
dit saint Bonavcnture, « qui arrose le monde tout entier ».
HARRY FETT1
i. Qu’on nous permette de renvoyer, pour plus de détails sur l’art norvégien du Moyen
âge, à nos ouvrages : Billedhuggerkunslen i Norge under Sverrelten (Kristiania, 1908,
in-4 ill.) ; — Norges kirker i Middelalderen (Kristiania, 1909, in-4 ill.) ; — En islandsk
tegnebok (Kristiania, 1910, in-8 ill.); — Norges Malerkunst i Middelalderen (Kristiania,
191 7î in-4 hh).
TÊTE d’hOMME, PIERRE
FIN DU XII Je SIÈCLE
(Cathédrale de Trondbjem.)
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En résumé, dans tout le xme siècle, la Norvège, au point de vue à la fois
politique et artistique, est orientée vers l'Angleterre puis vers la France.
Aussi peut-on parler d’une véritable culture des mers du Nord, comme on
parle d’une culture méditerranéenne dans l’antiquité.
Avec la France du Nord, les Flandres et l’Angleterre, la Norvège fait partie
de ce cercle de pays qui ont été réunis par la communauté de leur civilisa-
tion gothique. La mer associe nos villes nationales, vieilles métropoles
royales et religieuses, Nidaros, Bergen, Slavanger, Oslo, à leurs grandes
sœurs de France et d’Angleterre, cl toules sont l’image de l’expansion mer-
veilleuse de la culture gothique. Mais la capitale de cette civilisation, c’est
toujours Paris. Et s’il est parfois difficile de saisir avec toute la clarté dési-
rable l’évolution intime de l’art du Moyen âge et de fixer la personnalité des
artistes qui ont donné l’impulsion à nos grands maîtres norvégiens, nous
pouvons toujours nommer cette influence du plus beau nom de l’histoire
de l’art, nom digne d’Athènes et de Florence : Paris, « la source », comme a
dit saint Bonavcnture, « qui arrose le monde tout entier ».
HARRY FETT1
i. Qu’on nous permette de renvoyer, pour plus de détails sur l’art norvégien du Moyen
âge, à nos ouvrages : Billedhuggerkunslen i Norge under Sverrelten (Kristiania, 1908,
in-4 ill.) ; — Norges kirker i Middelalderen (Kristiania, 1909, in-4 ill.) ; — En islandsk
tegnebok (Kristiania, 1910, in-8 ill.); — Norges Malerkunst i Middelalderen (Kristiania,
191 7î in-4 hh).
TÊTE d’hOMME, PIERRE
FIN DU XII Je SIÈCLE
(Cathédrale de Trondbjem.)