Overview
Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 6.1922

DOI issue:
Nr. 4
DOI article:
À nos lecteurs
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.24937#0343

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
A NOS LECTEURS

III

et celle des musées nationaux ne marchanderont, nous en sommes sûrs, ni
leur bienveillance, ni leur appui effectif. Le nom même du savant et du
lettré qui a consenti à se charger de la rédaction en chef du nouvel organe,
notre ami et collaborateur Paul Yitry, conservateur au musée du Louvre,
est la plus sûre garantie de la compétence et de la haute impartialité avec
lesquelles l’œuvre entreprise sera conduite.

Beaux-Arts, quoique constituant une publication distincte, quoique
s’adressant à un public encore plus étendu que celui delà Gazette, public avide
d’une information à la fois rapide et exacte, ne rompra pas tout lien avec la
vieille maison dont il recueille les traditions de haute conscience et de pro-
bité intransigeante. Outre l’attache sérieuse que représenteront les rapports
personnels entre les deux rédactions et, au moins temporairement, T habi-
tation sous un même toit, la nouvelle entreprise a tenu à honneur d’assurer aux
fidèles abonnés de la Gazette un avantage matériel considérable. Pour leur
faciliter l’acquisition du nouveau périodique, l’abonnement, fixé pour la
généralité du public à 4o francs par an (somme modique, s’agissant d’une
revue qui paraîtra deux fois par mois sur 16 pages in-4 carré, avec d’abon-
dantes illustrations dans le texte), sera réduit de vingt francs en leur faveur.
Etant donnée la séparation matérielle et légale des deux revues, la gratuité
complète, telle qu’elle a été pratiquée jusqu’à présent, devenait impossible.
Ce que nous avons obtenu n’est certes pas à dédaigner.

La disparition de la Chronique comme succursale directe de la Gazette aura
certaines répercussions sur la composition de celle-ci. En particulier, les
comptes rendus d’ouvrages sur les arts, déposés à notre bureau, qui, jusqu’à
présent, étaient pour la plupart insérés dans la Chronique, seront désormais
publiés dans la Gazette, où ils occuperont à la fin de chaque numéro quelques
pages d’un type spécial imprimé sur deux colonnes. Nous espérons aussi
pouvoir, plus fréquemment que par le passé, donner à nos lecteurs des
articles de critique musicale et noter l’évolution de la mode artistique.

Mais le moment n’est pas venu d’entrer dans le détail de ces innovations
et de plusieurs autres qui les suivront. Pour une revue, comme pour tout
être, vivre c’est évoluer. La Gazette, elle l’a montré, est un être bien vivant.
Nous n’avons voulu aujourd’hui que signaler à nos lecteurs la création, ou,
s’ils préfèrent, le détachement et la transformation d’un organe qui, depuis
longtemps, leur est cher, organe, nous l’espérons, destiné, sous sa forme
nouvelle, à une féconde et brillante carrière et que la Gazette se fait un
devoir de recommander à leur chaude et active sympathie.

T II É O D O II E lt EI N A C H
 
Annotationen