DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:Jeannerat, Carlo: Les petits portraits dans le goût pompéien de Jean-Urbain Guérin
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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
#
* *
Ici s’arrête notre liste, que de nombreuses mais inutiles recherches n’ont
pas permis de rendre plus complète. Mais le fait d’avoir pu corriger quelques
attributions un peu fantaisistes, surtout des collections publiques, et d’avoir
jeté un peu de lumière sur un artiste intéressant et sur une page de l’histoire
de l’art nous fait espérer de n’avoir pas accompli une tâche complètement
inutile.
Il faut souhaiter que ce premier groupement, qui n’est pas le moins
important dans la production artistique de Guérin, puisse plus tard s’arron-
dir d’autres trouvailles. Bien d’autres personnages, dont le journal autobio-
graphique nous fait mention, pourront peut-être un jour être identifiés, et
quelque portrait, dont celui de la comtesse de Balbi et de son fils, de la
présidente de la Briffe, de Mmc de Broglie, être repéré dans les collections
dispersées par la Révolution et les divisions d’héritage, apportant un nou-
veau témoignage de l’intérêt iconographique de ces camées et de la grâce
avec laquelle Jean-Urbain Guérin a su interpréter cet art précieux1.
CARLO JEANNERAT
i. Le dernier numéro (25 novembre) de l’Illustraled London News vient de publier,
dans une planche en couleurs intitulée Women of the Georgian Era : Gems of Miniature-
painting, les deux miniatures de la collection Wallace attribuées l’une à Hall, l’autre à
Guérin, que nous citons plus haut sous les nos 4 et 6. La comparaison de ces deux pein-
tures vient corroborer notre affirmation que toutes deux sont de Jean Guérin, et le texte
du London News, qui commente les deux pièces, qualifie lui-même de « douteuse » 1 attri-
bution à Hall donnée par le catalogue de la collection Wallace.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
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Ici s’arrête notre liste, que de nombreuses mais inutiles recherches n’ont
pas permis de rendre plus complète. Mais le fait d’avoir pu corriger quelques
attributions un peu fantaisistes, surtout des collections publiques, et d’avoir
jeté un peu de lumière sur un artiste intéressant et sur une page de l’histoire
de l’art nous fait espérer de n’avoir pas accompli une tâche complètement
inutile.
Il faut souhaiter que ce premier groupement, qui n’est pas le moins
important dans la production artistique de Guérin, puisse plus tard s’arron-
dir d’autres trouvailles. Bien d’autres personnages, dont le journal autobio-
graphique nous fait mention, pourront peut-être un jour être identifiés, et
quelque portrait, dont celui de la comtesse de Balbi et de son fils, de la
présidente de la Briffe, de Mmc de Broglie, être repéré dans les collections
dispersées par la Révolution et les divisions d’héritage, apportant un nou-
veau témoignage de l’intérêt iconographique de ces camées et de la grâce
avec laquelle Jean-Urbain Guérin a su interpréter cet art précieux1.
CARLO JEANNERAT
i. Le dernier numéro (25 novembre) de l’Illustraled London News vient de publier,
dans une planche en couleurs intitulée Women of the Georgian Era : Gems of Miniature-
painting, les deux miniatures de la collection Wallace attribuées l’une à Hall, l’autre à
Guérin, que nous citons plus haut sous les nos 4 et 6. La comparaison de ces deux pein-
tures vient corroborer notre affirmation que toutes deux sont de Jean Guérin, et le texte
du London News, qui commente les deux pièces, qualifie lui-même de « douteuse » 1 attri-
bution à Hall donnée par le catalogue de la collection Wallace.