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me de 30,000 francs, payable en huit an-
nuités.

» L'Etat participe à la dépense pour une
somme de 50,000 francs.

» Sur cette dernière somme, 18,750 francs
ont été liquidés sur les budgets de -1859,
1860 et 1861, de manière que la part contri-
butive de l'État ne s'élève plus qu'à 31,230
francs, payables en cinq annuités égales; la
première de ces annuités échoit dans le
courant de 1862.

» Décoration de l'Eglise de Saint-Georges à
Anvers. — MM. Guffens et Swerts ont entre-
pris, il y a quelques années, la décoration de
l'église Saint-Georges à Anvers. Le Gouver-
nement, la commune et la fabrique se sont
associés pour la dépense de ce travail. Une
somme de 12,000 francs a été prélevée sur le
Département de l'Intérieur, exercices 1859,
1860 et 1861.

» Les artistes ont terminé la décoration du
chœur. Us se proposent de compléter leur
œuvre, en continuant par la peinture de la
grande nef. La dépense de cette partie de la
décoration est évaluée à 123,418 francs. L'ad-
ministration communale d'Anvers et le con-
seil de fabrique ont décidé qu'ils intervien-
draient dans les frais chacun pour un quart.
Le Gouvernement est disposé à prendre le
surplus à sa charge, sous la réserve qu'il ne
pourra être engagé pour une somme excédant
7,000 frans par an.

» Cette affaire n'est point délinitivement
réglée.

» Peintures murales de l'Eglise de Notre-
Dame à Saint-Nicolas. — Des peintures mu-
rales sont en voie d'exécution à l'église de
Notre-Dame de bon secours, à Saint-Nicolas,
depuis 1855.

» Le Gouvernement a promis son appui
jusqu'au complet achèvement du travail.

» Des subsides de 1,500 francs ont été al-
loués sur chacun des budgets de 1856,1857,
1858, 1860 et 1861.

» Peintures murales de l'école communale
d'Ixelles. — Le Gouvernement a conçu la pen-
sée de faciliter l'enseignement de l'histoire
nationale, par des peintures murales qui
retraceront les principales périodes, les évé-
nements les plus marquants et les personna-
ges les plus illustres de nos annales.

» Ce travail a été confié à M. Gérard. Les
cartons exécutés par cet artiste, pour donner
une idée de l'ensemble du projet, ont figuré
à l'exposition générale des Beaux-Arts de
1860.

» Par un contrat intervenu avec cet artiste
le 7 Février 1861, il a été convenu que,
moyennant une somme de 23,000 francs,
M- Gérard peindrait en grisaille la série des
Jableaux historiques dont il s'agit, sur les

murs de la galerie vitrée de l'école commu-
nale d'Ixelles, qui offrent une disposition
particulièrement favorable à cet égard.

» M. Gérard s'est engagé en outre, à fournir,
moyennant une somme de 75 francs, par ex-
emplaire, des reproductions de l'ensemble
de ces peintures, imprimées sur toile par
un mode de gravure indélébile. Ces repro-
ductions pourront être répandues dans toutes
les écoles primaires du pays et y contribuer
efficacement à l'étude de l'histoire nationale.

» L'artiste a touché déjà sur le prix de son
travail, une somme de 9,000 francs; il reste
donc à lui payer 15,000 francs, qui sont
exigibles en trois annuités.

» Décoration de l'Eglise de Saint-Trond. —
Le conseil de fabrique a fait décorer le chœur
de l'église primaire de Saint-Trond par des
peintures murales, dont l'exécution est con-
fiée à MM. Helbig et Van Marcke. de Liège.

» Un subside de 1,500 francs a été alloué
par le Département de l'Intérieur, en 1859,
pour cet ouvrage; des subsides de 2,500 frs.
ont été accordés sur chacun des budgets de
1860 et 1861.

» Le Conseil de fabrique se propose de dé-
corer l'église toute entière, et il a demandé
que le Gouvernement facilitât l'exécution de
ce projet par un subside annuel de 3,000
francs, qui serait renouvelé pendant sept
années.

» Le Département de l'Intérieur a reconnu
que la demande méritait un accueil favora-
ble, mais l'affaire n'est pas définitivement
réglée.

» Décoration de l'Eglise de Sainte-Croix à
Liège. — M. Helbig est chargé également de
l'exécution des peintures murales à l'église
Sainte-Croix à Liège. La dépense de ce tra-
vail est évaluée à 11,958 francs.

» Le Gouvernement a promis d'y intervenir
pour les 2/3 soit pour 7,972 francs; cette
somme doit être payée en plusieurs annuités.

» Décoration de l'Église Saint-Sauveur à
Gand. —M. Th. Canneel, artiste peintre à
Gand, a exécuté des peintures murales à
l'église Saint-Sauveur de cette ville.

» La dépense totale s'élève à 12,000 francs.

» L'État s'est engagé à accorder 10,000
francs; 7,500 francs ont été payés, en trois
subsides, au conseil de fabrique de l'église,
sur les trois derniers exercices.

» Il reste donc à liquider 2,500 francs.

» Décoration de l'Église Saint-Hemacle à Ver-
viers.-—M. Bellemans, d'Anvers, a été chargé
de l'exécution de peintures murales dans le
chœur de l'église de Saint-Rcmacle à Verviers.

» Quatre subsides de 1,000 francs chacun
ont été liquidés, au profit du conseil de fa-
brique, sur les exercices 1857, 1858, 1859
et 1860!

» Le Département de l'Intérieur a promis
son concours pour une nouvelle somme de
7,500 francs, à diviser en cinq annuités.

» Décoration des Halles et de la salle des Ma-
gistrats, à Ypres. — Ces travaux n'existent
encore qu'à l'état de projet, ainsi que je l'ai
fait connaître à la section centrale.

» Les renseignements qui précèdent concer-
nent exclusivement les peintures murales.
Ces grands travaux , dont l'exécution réclame
une suite d'années, ne peuvent évidemment
être rémunérés que sur des budgets succes-
sifs , en graduant les payements d'après le
progrès de l'œuvre. »

Quelques-uns des chiffres qui viennent
d'être énumérés sont considérables et ce
n'est pas sans un vif sentiment de satisfaction
que nous voyons la commune et la fabrique
d'Eglise intervenir d'une manière si efficace
dans l'action gouvernementale. Notre marche
sociale rend de jour en jour plus impossible
l'initiative privée dans l'accomplissement de
ces travaux formidables qu'autrefois des as-
sociations particulières laïques et des congré-
tions religieuses savaient conduire à bonne
fin ; il nous faut des Mécènes aujourd'hui et
mieux vaut les trouver sous une forme Gou-
vernementale distribuant équitablement ses
faveurs, que sous la forme toujours plus ou
moins fantaisiste d'une personnalité.

Il est un point sur lequel nous voyons pla-
ner quelque obscurité. On demande, et avec
raison à la législature, des allocations pour
la peinture murale. Or, est-ce bien à cette
destination que les crédits seront affectés?
L'examen des notes ministérielles permet
le doute. La dilliculté, si c'en est une, se-
rait sauvée si on se servait des mots peintu-
tures décoratives. En effet, celles du palais
ducal et celles, pensons-nous, du Musée
d'Anvers, seront sur toile. Pour notre part,
nous eussions voulu, ne fut-ce que par harmo-
nie monumentale, que ces travaux fussent
éternisés sur et dans le mur. Il y a d'ailleurs
dans le système de fixité que nous préconi-
sons des avantages sérieux et aussi des dif-
ficultés que les artistes ont d'autant plus de
mérite à vaincre qu'elles sont plus grandes.

Enfin , nous remarquons dans les notes qui
précèdent une parcimonie assez grande en
ce qui concerne la paî t de l'État dans les frais
des peintures de l'église de N. D. à St. Nico-
las (Flandre Orientale). Dans les frais de dé-
coration de cette église qui est à moitié ter-
minée, l'État est intervenu en cinq ans pour la
somme de 7,500 fr. sur une dépense qui doit
avoir été d'environ 100,000 fr. Evidemment,
proportion et comparaison faites, il y a là un
acte de prompte justice à poser. A St. Sauveur,
à Gand, nous voyons que tout le chœur a été
peint pour une somme de 12,000 fr. Ce qui est
 
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