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JOURNAL DES BEAUX-ARTS

ET DE LA LITTÉRATURE.

PEINTURE, SCULPTURE, GRAVURE, ARCHITECTURE, MUSIQUE, ARCHÉOLOGIE, BIBLIOGRAPHIE, BELLES-LETTRES, ETC
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE M. A. SIRET, MEMBRE CORRESPONDANT DE LACADÈMIE ROYALE DE BELGIQUE.

Paraissant deux fois par mois.

N° 16.

On s'abonne : à Anvers, chez Kornicker et Tessaro ,
éditeurs ; à Bruxelles, chez Decq et Muoijardt ; à Gand ,
chez Hoste ; à Liège, chez DESoERet Decq ; les autres vil-
les, chez tous les libraires. Pour l'Allemagne: R.Weigel,
Leipzig. Heberle, Cologne. Pour la France : Ve Renouard,
Paris. Pour la Hollande : Martinus Nyuoff, à La Haye.
Pour l'Angleterre et l'Irlande : chez Barthès et Lowell ,

SOMMAIRE : Exposition de Bruxelles (Deuxième arti-
cle). — Correspondances particulières : Vienne. : Du mou-
vement artistique en Autriche. — Paris : P. Christophsen
et Marinus, pur Otto Milndler. — Entrefilet. — Eugène
Delacroix. — Nouvelles d'atelier, chronique. — Annon-
ces.

EXPOSITION DE BRUXELLES 1863.

(deuxième article), (i)

Bahkerkorff (A. IL) La Malade de cet ar-
tiste est, malgré son extraordinaire exiguïté,
un des tableaux les plus grandement peints
du salon. Beaucoup de personnes n'hésitent
pas à placer M. Bahkerkorff, après Meisso-
nier toutefois, à la tète de cette charmante
école de petits maîtres qui comptent dans
leurs rangs, Brillouin, Plassan et Fichel.
Toujours est-il que cet artiste, qui appartient
à l'école hollandaise par sa naissance et ses
études, a mis dans sa Malade tant d'esprit,
d'expression, d'air, delumière, de naturel/de
finesse, d'observation et d'humour, qu'on ne
saurait s'étonner qu'il soit, dès à présent, con-
sidéré comme un des plus forts de la pléiade
Meissonier. Nous sommes de cet avis, en es-
timant que M. Bahkerhorlfa également étudié
avec fruit le genre d'Henri Monnier que rap-
pelle une des deux héroïnes de son charmant
poème comique.

Berchère et Bilders (A) sont deux peintres
originaux; l'un a exposé une Barque du Nil
d'une composition hardie et d'une sage fac-
ture; l'autre, un véritable bijou comme effet.

(0 Nous sommes obligé de revenir sur nos pas par
suite d'un malentendu au sujet de la mise en page de
notre premier article.

Belgique. — 51 Août 1863.

14 Great Marlhorough Street, à Londres. — Prix d'a-
bonnement : pour toute la Belgique, (port compris). —
Par an , 8 fr. — Étranger (port compris). —Allemagne,
10 fr. — France, i 1 fr. — Hollande, 5 (1. — Angleterre
et Irlande, 8 s. 6 d. — Prix par numéro 40 c. — Tout
abonnement donne droit à une annonce de 15 lignes,
répétée 2 fois dans l'année. — Annonces 30 c. la ligne.

C'est un paysage à l'heure de midi ; toutefois,
le dessin des animaux laisse à désirer.

Bourlard. Nous serons, en quelques lignes,
très sévère pour ce jeune lauréat. Sa peinture
est prétentieuse et fausse et son dessin laisse
énormément à désirer. Le caractère biblique
est ce qu'il y a de mieux dans cette toile, vaste
et grise, qui sera sans doute, pour M. Bourlard,
le prétexte d'une belle revanche.

Bonet. Progrès remarquable. Peinture so-
bre, dessin peut-être trop peu châtié, expres-
sion juste. Cet artiste comprend le style re-
ligieux avec beaucoup de simplicité et obtient
par cela même une certaine grandeur à la-
quelle beaucoup d'autres suppléent par un
aspect théâtral. La Madeleine aux pieds du
Christ, est une excellente création qui fait
honneur à M. Bonet et qui dénote en lui un
artiste sérieux et soucieux de son art. L'en-
fant prodigue ne manque pas d'intention dans
la composition et le rendu. Ce sont deux ta-
bleaux religieux dans la véritable acception
du mot.

Boser. Toujours naïf, toujours vrai, ce
peintre intéresse, plait et parfois impression-
ne. Son exposition, en 1863, offre moins
d'intérêt que celle des autres années, non pas
l'artiste ne soit plus à la même hauteur, mais
pareeque le choix de ses sujets attire moins
le public. Cependant, pour peu qu'on veuille
bien s'identifier à la petite scène que repré-
sente Frère et Sœur, on ne pourra s'empêcher
de goûter toute la poésie qui s'y trouve ré-
pandue.

Bougereau. Belle peinture, beau dessin, ex-
cellent modelé. Comme coloris, surtout, cette
nudité, une des moins choquantes du salon,
obtient un grand succès.

Bovie (Mne). Progrès dans la peinture et

Cinquième Année.

— Pour tout ce qui regarde l'administration, la rédac-
tion ou les annonces, s'adresser à J. Edoji, imprimeur
à St. Nicolas , (Flandre-Orientale. Belgique) (affranchir).
Les lettres et paquets devront porter pour suscription,
après l'adresse principale : « Pour la direction du Jour-
nal des Beaux-Arts. » — Il pourra être rendu compte des
ouvrages dont un exemplaire sera adressé à la rédaction.

peut-être même dans le goût. M"e Bovie n'ar-
riverait-elle pas à de meilleurs résultats avec
plus de simplicité dans les idées et moins de
prétentions sur sa palette?

Brillouin. Les petits chefs-d'œuvre de ce
peintre ont le tort d'abuser un peu de faces
rubicondes qu'on croirait peintes avec du feu
sur de la porcelaine. Nous nous permettons
cette critique, avec intention, et dans l'espoir
qu'elle pourrait être goûtée par le peintre si
ces lignes tombaient sous ses yeux. Trois de
ses tableaux forment trois succès, et, si on
y était moins uniformément rubicond, ce
seraient trois triomphes.

Burgers. Excellent naturaliste, fort de pâte,
un peu terne de couleur, quoique très vrai. —
Bumier. Ne brille pas cette année comme on
avait le droit de s'y attendre. — Carabain.
Ecrasé par Stroobant qui a pris exactement le
même sujet, mais vers le milieu du jour ; l'au-
tre semble être au matin. — Carolus; assez
spirituel. Deux prolétaires, homme et femme,
lisant un article du Journal dus modes nouvelles.

— Charelte. Fleurs et fruits qui gagneraient
énormément à être moins secs. — Coroenne.
Le Duc de Guise au château de Blois, bon ta-
bleau, dénotant un penseur mais très mal placé.

— Craeyvanger; forcé et maniéré, mais excel-
lentes intentions dans la pensée comme dans
l'exécution.

Daiwaille. Grand progrès, changement de
manière, devenu large et fort, de minutieux
et de recherché qu'il était. — Dandoy; belles
promesses, mais copiant plus son maître que
la nature. — Dauriac; peinture un peu molle;
non sans mérite.

De Baerdemaeker. Ce paysagiste dont les
débuts sont récents, est certes un de nos
jeunes artistes chez qui il faut remarquer une
 
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