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https://doi.org/10.11588/diglit.21674#0211
CHAPITRE VIII
LES PLAQUETTES
Les plaquettes ; leur usage et leurs destinataires. — L'accouplement des plaquettes en
diptyques. — Sujets qui y sont traités. — Quelques groupes peuvent être distingués, mais
très peu de véritables ateliers. — Tous les grands ateliers d'ivoiriers ont dû tailler des pla-
quettes, imitées par les ateliers moindres. — Les plaquettes de couverture de tablettes à écrire.
Chronologie des plaquettes d'après leur décor architectural et leur style. — Les plaquettes
de la fin du xnie siècle. — Tâtonnements. — L'arcature unique et ses enrichissements
progressifs. — Les compositions. —Les premières Vierges glorieuses ; plaquettes Aynard
et L. Goldschmidt. — Les premiers Christ en Croix ; British Muséum et coll. Baboin. — Bon
style traditionnel de certains sujets tirés des histoires du Christ et de la Vierge ; Déposition
de Croix Gillot ; Couronnement dé la Vierge du Louvre, etc.
Le plein xive siècle. — La triple arcature. — Pauvreté de l'iconographie de la plupart des
plaquettes ; les tailleurs travaillent suivant les formules courantes. — Certains sujets révèlent
parfois des tendances nouvelles. — L'Enfance du Christ et la Vie de la Vierge : Nativité,
Adoration des Mages, Mort de la Vierge. — La Vierge glorieuse ; les Saints remplacent sou-
vent les Anges à ses côtés. —Quelques heureux efforts personnels; diptyques Mège et de
l'Ermitage. — La Passion. — Le Christ en Croix, les Saintes Femmes et les Juifs autour
de lui ; recherches de pathétique, diptyques d'Angers, du British Muséum et Bardac.
— Les bonnes pièces ne doivent pas faire illusion sur la banalité de la série.
Plaquettes attribuables aux pays étrangers. — Allemagne : diptyque du Louvre, les Mages
et la Crucifixion ; plaquette colonaise de Berlin. —Angleterre : diptyque de La Ferté-Bernard ;
plaquette de sainte Eanswilh. — Italie. — Espagne. — Imitation des « articles de Paris ».
I
LES PLAQUETTES. — LEUR USAGE. — LEURS AUTEURS.
Nous entendons par plaquettes les feuillets d'ivoire rectangulaires sur le champ
desquels n'est représentée qu'une seule scène disposée sous un couronnement
d'une ou de plusieurs arcatures. Le haut moyen-âge les avait connues et on en
tailla en Occident ainsi qu'à Byzance J, mais c'est au xive siècle surtout que la
i. Voir l'ouvrage déjà cité de M. Ad. Goldschmidt, Elfenheinsculpturen zur Zeit der Karo-
lingischen Kaiser et les recueils de Graeven.
Les Ivoires français.
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LES PLAQUETTES
Les plaquettes ; leur usage et leurs destinataires. — L'accouplement des plaquettes en
diptyques. — Sujets qui y sont traités. — Quelques groupes peuvent être distingués, mais
très peu de véritables ateliers. — Tous les grands ateliers d'ivoiriers ont dû tailler des pla-
quettes, imitées par les ateliers moindres. — Les plaquettes de couverture de tablettes à écrire.
Chronologie des plaquettes d'après leur décor architectural et leur style. — Les plaquettes
de la fin du xnie siècle. — Tâtonnements. — L'arcature unique et ses enrichissements
progressifs. — Les compositions. —Les premières Vierges glorieuses ; plaquettes Aynard
et L. Goldschmidt. — Les premiers Christ en Croix ; British Muséum et coll. Baboin. — Bon
style traditionnel de certains sujets tirés des histoires du Christ et de la Vierge ; Déposition
de Croix Gillot ; Couronnement dé la Vierge du Louvre, etc.
Le plein xive siècle. — La triple arcature. — Pauvreté de l'iconographie de la plupart des
plaquettes ; les tailleurs travaillent suivant les formules courantes. — Certains sujets révèlent
parfois des tendances nouvelles. — L'Enfance du Christ et la Vie de la Vierge : Nativité,
Adoration des Mages, Mort de la Vierge. — La Vierge glorieuse ; les Saints remplacent sou-
vent les Anges à ses côtés. —Quelques heureux efforts personnels; diptyques Mège et de
l'Ermitage. — La Passion. — Le Christ en Croix, les Saintes Femmes et les Juifs autour
de lui ; recherches de pathétique, diptyques d'Angers, du British Muséum et Bardac.
— Les bonnes pièces ne doivent pas faire illusion sur la banalité de la série.
Plaquettes attribuables aux pays étrangers. — Allemagne : diptyque du Louvre, les Mages
et la Crucifixion ; plaquette colonaise de Berlin. —Angleterre : diptyque de La Ferté-Bernard ;
plaquette de sainte Eanswilh. — Italie. — Espagne. — Imitation des « articles de Paris ».
I
LES PLAQUETTES. — LEUR USAGE. — LEURS AUTEURS.
Nous entendons par plaquettes les feuillets d'ivoire rectangulaires sur le champ
desquels n'est représentée qu'une seule scène disposée sous un couronnement
d'une ou de plusieurs arcatures. Le haut moyen-âge les avait connues et on en
tailla en Occident ainsi qu'à Byzance J, mais c'est au xive siècle surtout que la
i. Voir l'ouvrage déjà cité de M. Ad. Goldschmidt, Elfenheinsculpturen zur Zeit der Karo-
lingischen Kaiser et les recueils de Graeven.
Les Ivoires français.
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